680 Additions
fixer l'époque, à cause de la contradiction qui règne entre les écrivains sur ce qui
les concerne.
et il les convainc d'erreur par des notions cependant n'en avoient sans doute fait men-
qu'il doit avoir prises d'autres auteurs , qui tion qu'en passant. C. F.
ADDITION
J.
Des distinctions véritables et supposées qu'il y a entre les Faunes,
les Satyres, les Silènes et les Pans ;
Par M. Heyne.
Page 374 , note 1.
§. 1. Les poètes et les artistes ont imaginé plusieurs êtres pour accompagner
Bacclius et pour lui servir de cortège, qui tous approchent, plus ou moins, de la
nature animale, qu'ils ont représenté de diverses manières, et auxquels ils ont
donné différens noms. Les uns tiennent de l'animal par les pieds de. chèvre, une
queue, des oreilles pointues et des cornes. D'autres conservent davantage le carac-
tère de la nature humaine , et n'ont de l'animal que les cornes et la queue de bouc ;
il y en a même à qui l'on ne voit que de petites cornes naissantes au front. Ils ont
aussi la nature du bouc imprimée sur toute la physionomie, par l'os frontal, le
poil de la barbe et les poireaux ou appendices de chair pendus au bas des
mâchoires. D'autres encore sont représentés seulement sous une figure humaine
rustique et grossière, laquelle a même été rendue par quelques artistes, à des
ligures de jeunes sujets , de manière que ce qu'elles pouvoient offrir de laid et de
rebutant est devenu agréable et gracieux. Ces êtres sont connus sous les noms de
Faunes, de Satyres, de Silènes et de Pans ; mais il règne une si grande confusion
sur leur nature , et particulièrement sur leur dénomination , qu'on a bien de la
peine à la débrouiller , sur-tout lorsqu'on veut comparer entr'eux les écrivains
modernes qui en ont parlé (1).
( 1) Vossius sur Mêla. 1. 8. ; Casaubon, De Satjrica Pocsi ; Saumaise et les mythologues
§. 2.
fixer l'époque, à cause de la contradiction qui règne entre les écrivains sur ce qui
les concerne.
et il les convainc d'erreur par des notions cependant n'en avoient sans doute fait men-
qu'il doit avoir prises d'autres auteurs , qui tion qu'en passant. C. F.
ADDITION
J.
Des distinctions véritables et supposées qu'il y a entre les Faunes,
les Satyres, les Silènes et les Pans ;
Par M. Heyne.
Page 374 , note 1.
§. 1. Les poètes et les artistes ont imaginé plusieurs êtres pour accompagner
Bacclius et pour lui servir de cortège, qui tous approchent, plus ou moins, de la
nature animale, qu'ils ont représenté de diverses manières, et auxquels ils ont
donné différens noms. Les uns tiennent de l'animal par les pieds de. chèvre, une
queue, des oreilles pointues et des cornes. D'autres conservent davantage le carac-
tère de la nature humaine , et n'ont de l'animal que les cornes et la queue de bouc ;
il y en a même à qui l'on ne voit que de petites cornes naissantes au front. Ils ont
aussi la nature du bouc imprimée sur toute la physionomie, par l'os frontal, le
poil de la barbe et les poireaux ou appendices de chair pendus au bas des
mâchoires. D'autres encore sont représentés seulement sous une figure humaine
rustique et grossière, laquelle a même été rendue par quelques artistes, à des
ligures de jeunes sujets , de manière que ce qu'elles pouvoient offrir de laid et de
rebutant est devenu agréable et gracieux. Ces êtres sont connus sous les noms de
Faunes, de Satyres, de Silènes et de Pans ; mais il règne une si grande confusion
sur leur nature , et particulièrement sur leur dénomination , qu'on a bien de la
peine à la débrouiller , sur-tout lorsqu'on veut comparer entr'eux les écrivains
modernes qui en ont parlé (1).
( 1) Vossius sur Mêla. 1. 8. ; Casaubon, De Satjrica Pocsi ; Saumaise et les mythologues
§. 2.