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ORGANISATION DE LA PRODUCTION TEXTILE

-d’oeuvre supplémentaire dont l’artisan pouvait disposer; 5) rapports
entre artisans et clients.

Les sources qui ont servi de base à ce chapitre sont en premier lieu
des textes qui parlent des tisserands. Parmi le grand nombre de spécialistes
dont le travail contribuait à la production de textiles, les tisserands cons-
tituent à la fois le groupe le plus nombreux, celui qui jouait le premier
rôle et celui qui est le mieux éclairé par nos sources. Je me rends parfai-
tement compte que les résultats obtenus sur cette base ne sont pas toujours
valables pour d’autres branches de la production textile, surtout si l’on
a affaire à des processus technologiques de type différent. C’est pourquoi
j’ai omis ici les ensembles de sources ayant trait au foulage et à la tein-
turerie; j’y reviendrai dans un des chapitres suivants. Il y aurait lieu
également de traiter à part de spécialistes tels que les artisans cardeurs
de laine, ceux qui s’occupaient à faire bouillir le lin, les couturiers, les
brodeurs, etc. Ce sont malheureusement les sources mêmes qui m’obligent
à rétrécir le domaine de mes considérations, car au sujet des groupes en
question on ne pourrait former que des hypothèses, éclairées de temps
à autre par un texte fragmentaire et unique, tandis qu’en fait de tissage
nous disposons de sources qui nous permettent souvent d’arriver à des
conclusions relativement précises.

Outils dont Vartisan se servait au cours du processus du tissage

L’outil essentiel du tisserand était le métier à tisser. La question
du type et de la structure de ce métier a depuis bien longtemps fait l’objet
de recherches2. On s’est appuyé sur des sources provenant de tous les
territoires du monde antique et datant d’époques diverses, pour tenter
de reconstituer le métier à tisser et pour observer son évolution. Ces
études se sont particulièrement concentrées sur l’Egypte, pays qui nous
a fourni tout un nombre de figurations représentant tantôt le métier
même tantôt les artisans en train de s’en servir. Le climat sec de l’Egypte

2 Cf. surtout H. Blümner, Technologie und Terminologie der Gewerbe und Künste
bei Griechen und Körnern, vol. I2, Leipzig —Berlin 1912, p. 136 — 170, et Forbes,
p. 194 — 219, où l’on trouvera., outre l’exposé des résultats des recherches, une biblio-
graphie du sujet. Pour l’histoire de la production textile les travaux les plus importants
sont ceux de Both H. Ling, Ancient Egyptian and Greek Looms, Bankfield Museum
Notes, IIe série, N° 2, 1913, IIe édition, Halifax 1951, et idem, Studies in Primitive
Looms, Bankfield Museum Notes, Halifax 1950. Voir aussi: H. C. Johl, Altägypti-
sche Webstühle und Brettchenweberei in Aegypten, Untersuchungen zur Geschichte
und Altertumskunde Aegyptens, Bd. 8, Leipzig 1924. Recherches particulières sur
le métier à tisser: Roth H. Ling, Loom Weighs in Egypt, Ancient Egypt 1922, p.
75 s. H. E. Winlock, Heddle-jacks of Looms, ibidem, p. 71 — 74. Cams Wilson,
op. cit., p. 4 — 8.
 
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