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https://doi.org/10.11588/diglit.4693#0007
PRÉFAC
foin de l'indulgence du public, pour les petites inexactitudes qu'on pourra
trouver dans cet ouvrage.
Un accident ii fatal nous auroit entièrement déconcerté, fans l'activité
extraordinaire Se la réfolution de l'ami qui nous reftoit : en effet ii quelque
chôfe pouvoit nous faire oublier que Mr. Bouverie étoit mort, c'étoit que
Mr. Dawkins vivoit.
Si cet échantillon de notre travail peut en quelque forte fatisfaire la curio-
fité du public, Se tirer de l'oubli la magnificence de Palmyre, on en a entiè-
rement l'obligation à Mr. Dawkins, qui s'eft donné toutes les peines pof-
fibles pour que tout fût fait avec exactitude, Se qui a pris lui-même prefque
toutes les mefures qu'on trouvera dans cet ouvrage.
En rendant juftice à fon zèle Se à fes foins, je défàvoue en même tems
tout mérite quelconque que le public, peu inftruit, auroit pu m'attribuer à ce
fujet. Mais ce qui me fait honneur, Se qui fia te trop ma vanité pour pou-
voir le taire, c'eft que li je fuis devenu l'éditeur de cet ouvrage, j'en fuis
redevable à l'amitié de Mr. Dawkins, qui fatisfait du plailir qu'il goûte
de contribuer à l'avancement des arts, m'a abandonné entièrement tout le profit
qui en poura revenir.
Si j'ôfe, fans fa permiffion, publier cette preuve éclatante de l'amitié qu'il
a pour moi, j'efpère qu'il exeufera la liberté que je prends: en considération
de quoi, je parferai fous filence les autres faveurs fans nombre que j'en ai
reçues. Joindre le nom de Mr. Dawkins au mien, tandis que tout l'avan-
tage m'en refte, tient peut-être un peu de l'impertinence: mais c'eft la recon-
noiflance qui l'occalionne ; Se la reconnoilTance, de même que l'amour, ne s'ex-
prime jamais de li mauvaife grâce, que quand elle eft fincère,
ROBERT WOOD.
foin de l'indulgence du public, pour les petites inexactitudes qu'on pourra
trouver dans cet ouvrage.
Un accident ii fatal nous auroit entièrement déconcerté, fans l'activité
extraordinaire Se la réfolution de l'ami qui nous reftoit : en effet ii quelque
chôfe pouvoit nous faire oublier que Mr. Bouverie étoit mort, c'étoit que
Mr. Dawkins vivoit.
Si cet échantillon de notre travail peut en quelque forte fatisfaire la curio-
fité du public, Se tirer de l'oubli la magnificence de Palmyre, on en a entiè-
rement l'obligation à Mr. Dawkins, qui s'eft donné toutes les peines pof-
fibles pour que tout fût fait avec exactitude, Se qui a pris lui-même prefque
toutes les mefures qu'on trouvera dans cet ouvrage.
En rendant juftice à fon zèle Se à fes foins, je défàvoue en même tems
tout mérite quelconque que le public, peu inftruit, auroit pu m'attribuer à ce
fujet. Mais ce qui me fait honneur, Se qui fia te trop ma vanité pour pou-
voir le taire, c'eft que li je fuis devenu l'éditeur de cet ouvrage, j'en fuis
redevable à l'amitié de Mr. Dawkins, qui fatisfait du plailir qu'il goûte
de contribuer à l'avancement des arts, m'a abandonné entièrement tout le profit
qui en poura revenir.
Si j'ôfe, fans fa permiffion, publier cette preuve éclatante de l'amitié qu'il
a pour moi, j'efpère qu'il exeufera la liberté que je prends: en considération
de quoi, je parferai fous filence les autres faveurs fans nombre que j'en ai
reçues. Joindre le nom de Mr. Dawkins au mien, tandis que tout l'avan-
tage m'en refte, tient peut-être un peu de l'impertinence: mais c'eft la recon-
noiflance qui l'occalionne ; Se la reconnoilTance, de même que l'amour, ne s'ex-
prime jamais de li mauvaife grâce, que quand elle eft fincère,
ROBERT WOOD.