ses raisonnements, comme ils n’ont pu m’ébranler
dans ma conviction, que je persiste à croire
fondée, et que je pense n’avoir omis aucun
point essentiel dans cet essai, je le publie au-
jourd’hui tel qu’il était sorti de ma plume et
sans y rien changer. Quelques remarques qui
m’ont paru nécessaires seront placées dans l’ap-
pendice.
Au reste, d’après son propre aveu, l’avocat
anonyme de Don Carlos n’a été que très imparfai-
tement informé des faits principaux qu’il s’agissait
pour lui d’établir, et n’a eu nulle connaissance
d’un grand nombre d’actes officiels et importants
que j’ai pris pour base de mon argumentation.
On ne sera donc pas étonné de voir conclure tout
différemment deux écrivains travaillant simulta-
nément à combattre et à défendre, avec les armes
d’une dialectique puisée dans la légalité et l’his-
toire, une cause à laquelle ils sont, sous d’autres
rapports, l’un et l’autre étrangers. Aussi suis-je
loin de vouloir accuser mon adversaire de par-
tialité, et moins encore d’avoir altéré sciemment
la vérité. L’insuffisance des matériaux qu’il avait
à sa disposition ne lui permettait guère, je le ré-
dans ma conviction, que je persiste à croire
fondée, et que je pense n’avoir omis aucun
point essentiel dans cet essai, je le publie au-
jourd’hui tel qu’il était sorti de ma plume et
sans y rien changer. Quelques remarques qui
m’ont paru nécessaires seront placées dans l’ap-
pendice.
Au reste, d’après son propre aveu, l’avocat
anonyme de Don Carlos n’a été que très imparfai-
tement informé des faits principaux qu’il s’agissait
pour lui d’établir, et n’a eu nulle connaissance
d’un grand nombre d’actes officiels et importants
que j’ai pris pour base de mon argumentation.
On ne sera donc pas étonné de voir conclure tout
différemment deux écrivains travaillant simulta-
nément à combattre et à défendre, avec les armes
d’une dialectique puisée dans la légalité et l’his-
toire, une cause à laquelle ils sont, sous d’autres
rapports, l’un et l’autre étrangers. Aussi suis-je
loin de vouloir accuser mon adversaire de par-
tialité, et moins encore d’avoir altéré sciemment
la vérité. L’insuffisance des matériaux qu’il avait
à sa disposition ne lui permettait guère, je le ré-