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reux, &son Militaire ausji sormidable quil peut
F être, esi une leçon vivante, qui indique au moindre
de ses Sujets, pour peu qud ait du \ele , la nécessité
de remplir la tâche que son devoir lui tmpose t Heu-
reux, SIRE,si Votre Maje'STe' daigne ap-
prouver le t^ele SC le patrwtisme qui ont dicté les
préceptes qui sont rensermés dans le Traité qu Elle
a bien voulu me permettre de lui dédierSC plus
heureux encore, si, en le parcourant, Elle le juge
susceptible de pouvoir être utile au bien de son ser-
vice !
Quinze campagnes de guerre 9 SIRE, pendant
lesquellesje liai cesfé de travailler à minslruire de
tout ce qui peut avoir trait à la Cavalerie, des ejsais
sans nombre, SC des réslexions continuelles fur le
parti qu on peut, sélon V occurrence, tirer de son
ensemble, ou de fa célérité, m'ont fait présumer
que jen connoissois les propriétés, ainfi que les res-
sources ; cesi ce qui me donne la confiance d'oser
dire à votre Majesté', que la Cavalerie
Françoise peut devenir un jour la première de tou-
tes les Cavaleries du Monde. Il ne saut, SIRE,
pour remplir un objet ausji essentiel à votre gloire,
que faire quelques additions à Vinssruction de
votre Cavalerie, quelques changements, que je crois