TRAITE
SUR LA C A VA LE RIE,

PREMIERE PARTIE.

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OBSERVATIONS SUR LES HARAS.
Va NT de songer à élever un édifice, il faut com-
mencer par en creuser les fondements, & par rasfem-
bler les matériaux nécessaires à sa construction ; de
même avant d'entrer dans les détails relatifs à la Ca-
valerie j il semblc qu'il est convenable d'établir les moyens de se
procurer les chevaux qui sont propres au service qu'on doit en
attendre.
Un Etat, tel riche qu'il puisse être, ne peut, sans des frais
immenses, entretenir un gros corps de Cavalerie, s'il ne trouve,
dans son intérieur, la quantité & l'espece de chevaux dont il a
besoin pour ses remontes : l'on pense donc qu'il n'est pas hors de
propos de commencer ce Traité, par quelques observations sur
les Haras, puisqu'ils sont la source où l'on est obligé d'aller les
chercher.
Ce n'est pas qu'on ne soit persuadé que le Gouvernement ne
A

JTÉ