AVANT-PROPOS.
I ce Traité peut obtenir le sussrage des gens
de guerre, ils seront peut-être bien-aises de
sa voir quelle en est l'origine, & quels motiss
m'ont amené successivement au point de le publier : puiC
sent-ils y trouver assez d'utilité, pour lavoir gré à feu
M. le Maréchal de Saxe, d'en avoir été la cause pre-
mière ! cest lui qui, d'un mot, lui a donné lexistence.
Le désir de mériter l'estime de ce Général, à qui je
voyois qu'on ne pouvoit plaire que par des preuves de
zefe pour le service du Roi, est ce qui a donné lieu à
un premier travail que j'ai sait sur la Cavalerie en 1748,
lequel sut lu & approuvé dans une assèrnblée d'Inipec-
teurs, qui se tint, en 1749, chez M. le Comte d'Argen-
son, 8c" que je puis dire, avec d'autant plus de vérité,
avoir servi de bafe à l'Ordonnance qui a paru en 1766,
pour Pinstru&ion de ce Corps, qu'elle a été calquée sur
le manuscrit que j'en ai remis dans le temps, à celui qui
sut chargé de la rédiger.
Mais j'en reviens à la part que M. le Maréchal de
Saxe peut avoir eue à lexistence du travail qui paroît
aujourd'hui, lequel nest qu'un supplément à celui de
1748, puisque je pars exactement de la même bafe : on
saura donc, qu'après avoir sait une partie de la campagne
I ce Traité peut obtenir le sussrage des gens
de guerre, ils seront peut-être bien-aises de
sa voir quelle en est l'origine, & quels motiss
m'ont amené successivement au point de le publier : puiC
sent-ils y trouver assez d'utilité, pour lavoir gré à feu
M. le Maréchal de Saxe, d'en avoir été la cause pre-
mière ! cest lui qui, d'un mot, lui a donné lexistence.
Le désir de mériter l'estime de ce Général, à qui je
voyois qu'on ne pouvoit plaire que par des preuves de
zefe pour le service du Roi, est ce qui a donné lieu à
un premier travail que j'ai sait sur la Cavalerie en 1748,
lequel sut lu & approuvé dans une assèrnblée d'Inipec-
teurs, qui se tint, en 1749, chez M. le Comte d'Argen-
son, 8c" que je puis dire, avec d'autant plus de vérité,
avoir servi de bafe à l'Ordonnance qui a paru en 1766,
pour Pinstru&ion de ce Corps, qu'elle a été calquée sur
le manuscrit que j'en ai remis dans le temps, à celui qui
sut chargé de la rédiger.
Mais j'en reviens à la part que M. le Maréchal de
Saxe peut avoir eue à lexistence du travail qui paroît
aujourd'hui, lequel nest qu'un supplément à celui de
1748, puisque je pars exactement de la même bafe : on
saura donc, qu'après avoir sait une partie de la campagne