Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Drummond de Melfort, Louis
Traité sur la Cavalerie (Text) — Paris, 1776

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.5101#0047
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
* Ch

api.

cnt
: a

CCiJX qui,
1C que le
' Soient
aPporté à
, peut
ife consè-
rent con.
ne.
'H devien-
3 iêroir à
' par Ré-
égiments
de Tune,
e l'autre,
3uver des
vaux aux
nnoissance
de leurs
faire leur
, indepen-
osi placée,
rop bas, il

0$:

elle

^ ma:

rche,

Je i«ettre

: autour

de*

Za ScZZe. i y
cuisses du cheval, feraient l'effet de la partie des harnois de car-
rosse, appellée reculement.
IP* Le culeron doit être d'un cuir doux, rembourré ferme , sans
dureté, ni inégalité.
Les sangles de même ne doivent être, ni trop lâches, ni trop
serrées : dans le premier cas, la selle tourneroit infailliblement,
lorsque le Cavalier monteroit à cheval ; ÔC dans le sécond, elle
pourroit gêner la respiration du cheval, ou produire , sous le ven-
tre , des enflures, qui priveroient , pour plus ou moins de temps,
h Cavalier de son service.
CP* Il y a des chevaux qui, par malice, retiennent leur halei-
ne lorsqu'on les sangle , de manière que les boucles peuvent à peine
approcher des contre-sanglons, ô£ d'autres qui ont tant de peine à
soutenir l'effet des sangles, qu'ils font les plus grands esforts pour
les rompre, en sautant, ruant , ou se cabrant au point de se ren-
verser 5 mais on les a bientôt corrigés de ce vice, en les accou-
tumant à l'écurie, ou au piquet, à rester sanglés quelque temps
avant qu'on toit dans la néceisicc de les monter.
Une des principales attentions que les Osiiciers de Cavalerie
doivent avoir, est. d'apprendre aux Cavaliers à placer les fontes
de leurs pistolets, de manière à ce que la partie plate désaites
fontes , soit tournée vers la tête du cheval, asin que les crosses
des pistolets, lorsque la selle ô£ le poitrail sont ajustés , puissent se
trouver presque collées aux pommeaux, se faisant face l'un à l'au-
tre , èc sur-tout que le sommet desdites crosses se trouve de ni-
veau, Ô£ même plutôt au-dessous qu'au-desîus du pommeau, asin
de ne point embarrasfer l'action des rênes de la bride, dans les
mouvements de la main du Cavalier. Pour peu qu'on rérléchisse
sur cette proposîtion, on sentira aisément de quelle importance
il peut être de ne pas négliger de la mettre en pratique.
Une autre attention non moins importante , est de régler la
juste proportion de la longueur dont doivent être les étriers, dont
le principe est, que le Cavalier quittant son assiette, pour s'élever
dans la posîtion où il doit être lorsquil alonge un coup de sabre,
se trouve avoir au moins quatre doigts de distance entre lui ôc le
iîege de sa selle.
§3; Ceci est un principe de toute la Cavalerie, que je ne veux
 
Annotationen