z6 TRAITÉ SUR LA CAVALERIE.
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P.LANCHE.
DU MANEGE.
'Objet principal des Manèges propres à l'instruétion de la
Cavalerie pendant la paix, doit être de rendre le Cavalier
maître de son cheval, & le cheval obéisîant aux volontés de son
maître.
<SeJ 74$-
Mais pour que le cheval puisise obéir aux deux mains, partir de
vîteise, tourner avec facilité , s'arrêter, reculer, n'avoir peur de
rien, il faut du temps, &c souvent on ne l'a pas.
Il faut donc se contenter de débourrer les hommes &£ les che-
vaux dans le Manège, & les mener ensuite, le plutôt possible,
sur un terrein d'exercice , où des Officiers sages les mettront bien-
• tôt en état d'exécuter en troupe , tout ce qu'on sera dans le cas
de leur demander.
* Ceci fait C'est au défaut des Manèges couverts * &; bien ajustés, dont
•toujours partie ... r . \ ,/r , c a ij / 1 \-rC 1 ir»
àq mon travail il lcroit a délirer qu on format 1 etabhllcmcnt dans tout le noyau-
me, que pour en démontrer la nccessité d'une manière sensible,
on a fait tracer ici, au milieu de la première Planche , un empla-
cement , où l'on voit exercer des chevaux, regardant comme in*
dispensable que dans tous les quartiers où l'on met de la Cava-
lerie j il y ait un terrein destiné à cet usage, long de cent à cent
vingt pieds, sur trente-cinq à quarante de large , Ci cela elt polsible.
On ne répétera pas ici ce que l'on a dit plus haut au Chapitre
<le l'Equitation, relativement au détail des principes auxquels doi-
vent se borner les exercices du Manège, intimement convaincu
que, sur cet objet, on doit se restreindre à l'indispensable. On va
donc palier tout de suite à un détail succinct des préceptes que l'on
croit surfisants, pour mettre un Cavalier en état de manœuvrer
dans l'Escadron.
De la pqfition de l'homme à cheval.
L A nécesiité preserite pour le Cavalier, de tenir ses étriers courts,
met obstacle à la belle posture du corps & des jambes, qu'il seroit
a délirer qu'on pût lui donner.
Etant forcément aisis trop près de l'arçon de derrière, &c obligé
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P.LANCHE.
DU MANEGE.
'Objet principal des Manèges propres à l'instruétion de la
Cavalerie pendant la paix, doit être de rendre le Cavalier
maître de son cheval, & le cheval obéisîant aux volontés de son
maître.
<SeJ 74$-
Mais pour que le cheval puisise obéir aux deux mains, partir de
vîteise, tourner avec facilité , s'arrêter, reculer, n'avoir peur de
rien, il faut du temps, &c souvent on ne l'a pas.
Il faut donc se contenter de débourrer les hommes &£ les che-
vaux dans le Manège, & les mener ensuite, le plutôt possible,
sur un terrein d'exercice , où des Officiers sages les mettront bien-
• tôt en état d'exécuter en troupe , tout ce qu'on sera dans le cas
de leur demander.
* Ceci fait C'est au défaut des Manèges couverts * &; bien ajustés, dont
•toujours partie ... r . \ ,/r , c a ij / 1 \-rC 1 ir»
àq mon travail il lcroit a délirer qu on format 1 etabhllcmcnt dans tout le noyau-
me, que pour en démontrer la nccessité d'une manière sensible,
on a fait tracer ici, au milieu de la première Planche , un empla-
cement , où l'on voit exercer des chevaux, regardant comme in*
dispensable que dans tous les quartiers où l'on met de la Cava-
lerie j il y ait un terrein destiné à cet usage, long de cent à cent
vingt pieds, sur trente-cinq à quarante de large , Ci cela elt polsible.
On ne répétera pas ici ce que l'on a dit plus haut au Chapitre
<le l'Equitation, relativement au détail des principes auxquels doi-
vent se borner les exercices du Manège, intimement convaincu
que, sur cet objet, on doit se restreindre à l'indispensable. On va
donc palier tout de suite à un détail succinct des préceptes que l'on
croit surfisants, pour mettre un Cavalier en état de manœuvrer
dans l'Escadron.
De la pqfition de l'homme à cheval.
L A nécesiité preserite pour le Cavalier, de tenir ses étriers courts,
met obstacle à la belle posture du corps & des jambes, qu'il seroit
a délirer qu'on pût lui donner.
Etant forcément aisis trop près de l'arçon de derrière, &c obligé