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de Gavai,
fCu; sous les
jue le parti
peursepro-
* un coup
-I c\ue dans
peut avoir
•Aérai entre
w&ioa', il
jointe 3 ou
wee incer-
riers, & le
as la dixie-
auroit, s'il
i donné le
trouver des
rer le senss-
.i/bnnement
je d écrire,
, je regarde
ne & Peu
aères, pe*
s^aussi courts
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ils ont, en
en
lVoir
De la pofition de Vhommc à cheval 29
sbuvent sur ces sortes de selles, je m y trouve encore plus ferme, en
ne raccourcissant pas mes étriers tout-à-fait autant qu'ils le font pour
la plupart, c'est que les selles à la Hustarde, ayant l'arçon de de-
vant infiniment plus élevé que celui des selles à la Françoise, le
Hussard peut appuyer le haut de ses cuissses, 6c même l'enfour-
chure , contre ce même arçon , qui, élevé encore par le manteau ;
lui donne un point d'appui solide , qui lui permet de s' alonger, en
toute sureté , sur l'encolure de son cheval ; au lieu que le Cavalier
élevé Ô£ alongé de même sur une selle à la Françoise, y est comme
un château branlant, & ne peut avoir, dans cette posture, qu'une
solidité fa&ice & incertaine, encore faut-il, le plus sou vent, qu'il
s'attache à la main 3 ce qui est un inconvénient des plus dange-
reux, dans un moment sur-tout, où il est aussi eilentiel pour lui,
que son cheval ne fasse pas de faux mouvements. Le résultat de
ces observations est donc, que le Cavalier doit avoir ses étriers
moins longs, que l'homme de cheval Ecuyer, qui ne vîse qu'à la
belle posture, &c qui a des chevaux souples ôc adroits à manier :
il faut, au reste, que le Cavalier ait le pied d'à plomb sur son étrier,
& que pourvu que la pointe soit de l'épaineur d'un doigt plus haut
que le talon ; c'est tout ce qu'il faut : il convient donc de regar-
der j comme illusoire, l'exhausfement ô£ l'alongement du Cava-
lier pour les moments de la charge, puisqu il n'y a point d'occa-
110ns où il ait un besoin plus évident d'avoir, dans son alliette >
toute la solidité dont la structurc de l'homme le rend susceptible,
lorsqu'il est livré à la fougue, ou à la mal-adresse de l'animal dont
il se sert pour aller combattre.
De la pofition des jambes,
LEs jambes, à partir du genou, doivent être droites &c libres j
elles peuvent être mobiles, sélon que le Cavalier a besoin de s'en
servir : mais comme elles ne doivent jamais être incertaines, il faut
que leur position soit assurée, &C qu'elles soient près du cheval,
sans toutefois le toucher.
Les cuisses &C les jarrets doivent être tournés en dedans, mais
sans excès 5 je veux dire que, pourvu que le Cavalier soit dans une
position naturelle, celle où il se trouve le plus ferme, est la meil-
H
souv^
de Gavai,
fCu; sous les
jue le parti
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* un coup
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De la pofition de Vhommc à cheval 29
sbuvent sur ces sortes de selles, je m y trouve encore plus ferme, en
ne raccourcissant pas mes étriers tout-à-fait autant qu'ils le font pour
la plupart, c'est que les selles à la Hustarde, ayant l'arçon de de-
vant infiniment plus élevé que celui des selles à la Françoise, le
Hussard peut appuyer le haut de ses cuissses, 6c même l'enfour-
chure , contre ce même arçon , qui, élevé encore par le manteau ;
lui donne un point d'appui solide , qui lui permet de s' alonger, en
toute sureté , sur l'encolure de son cheval ; au lieu que le Cavalier
élevé Ô£ alongé de même sur une selle à la Françoise, y est comme
un château branlant, & ne peut avoir, dans cette posture, qu'une
solidité fa&ice & incertaine, encore faut-il, le plus sou vent, qu'il
s'attache à la main 3 ce qui est un inconvénient des plus dange-
reux, dans un moment sur-tout, où il est aussi eilentiel pour lui,
que son cheval ne fasse pas de faux mouvements. Le résultat de
ces observations est donc, que le Cavalier doit avoir ses étriers
moins longs, que l'homme de cheval Ecuyer, qui ne vîse qu'à la
belle posture, &c qui a des chevaux souples ôc adroits à manier :
il faut, au reste, que le Cavalier ait le pied d'à plomb sur son étrier,
& que pourvu que la pointe soit de l'épaineur d'un doigt plus haut
que le talon ; c'est tout ce qu'il faut : il convient donc de regar-
der j comme illusoire, l'exhausfement ô£ l'alongement du Cava-
lier pour les moments de la charge, puisqu il n'y a point d'occa-
110ns où il ait un besoin plus évident d'avoir, dans son alliette >
toute la solidité dont la structurc de l'homme le rend susceptible,
lorsqu'il est livré à la fougue, ou à la mal-adresse de l'animal dont
il se sert pour aller combattre.
De la pofition des jambes,
LEs jambes, à partir du genou, doivent être droites &c libres j
elles peuvent être mobiles, sélon que le Cavalier a besoin de s'en
servir : mais comme elles ne doivent jamais être incertaines, il faut
que leur position soit assurée, &C qu'elles soient près du cheval,
sans toutefois le toucher.
Les cuisses &C les jarrets doivent être tournés en dedans, mais
sans excès 5 je veux dire que, pourvu que le Cavalier soit dans une
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