Du Saut 6z
L'exemple que présente à cet égard la place de la deuxième
Planche, où l'on voit un cheval qui se dispose à sauter un folTé,
indique asTez la méthode dont il faut se servir pour l'y déterminer,
pour qu'on ne le croie pas obligé d'entrer dans un plus grand dé-
tail à ce sujec ; mais comme il faut également apprendre aux che-
vaux à franchir des haies , on va indiquer la manière d'y procé-
der ; c'est de coucher à terre une claie., large de trois à quatre
pieds, sur environ dix ou douze de long, obliger le cheval de la
franchir d'abord au pas, au trot, Se" ensuite au galop5 & chaque
fois qu'il met le pied dessus, le corriger de sa mal-adresse par un
coup de gaule, * appliqué prestemenc au moment où il vient de * q'bobsus
y~ . 1 r )>a^e proscvir la
taire la taUte. gaule dans les
Lorsque le cheval saute librement de cette manière, peu à peu cavalerie^je
on élevé la claie jusqu'à la hauteur d'environ trois pieds &C demi,, c70!s fep,r""
J 1 l 3 dant neceliaire
&C on la garnit alors d'herbe, ou de feuillages, pour que si, par quelle s'en ser-
o t 1 i ve dans ce cas
hasard, le cheval en sautant venoit a la heurter avec ses jambes, seulement,
il ne pût s'y faire, ni écorchure, ni contusioh.
sp* Pour rendre encore cet exercice moins dangereux, onobsèr-
veroit de faire faire la claie insiniment légère, SC que, lorsqu'elle
seroit élevée à une certaine hauteur, elle ne sut Amplement posée
que sur quatre piquets minces, afin que si le cheval venoit à la
rencontrer, il ne pût en résulter aucun accident, ni pour lui, ni
pour son Cavalier.
On voit dans une autre place de cette même Planche, un Ca-
valier qui fait sauter un foisé à son cheval : on n'a présente cet
exemple que pour indiquer que le Cavalier en sautant doit con-
server sa même assiette, bc laitier à son cheval, par la manière dont
il se sert de la main de la bride, toute l'aisance dont il a besoin
pour remplir fon objet.
Il ne faut, pour obliger un cheval à sauter un folle, que le tenir
droit dans les talons, &C la main assûtée en le conduisant vers l'objet
qu on a dessein de lui faire franchir 5 & lorsqu'on en esl près, en
le prenant entre ses jarrets le soutenant tant soit peu davantage
de la main pour l'avertir, il ne manquera pas de franchir le folTé,
pourvu que, par les leçons précédentes, on lui ait fait connoître
ce qu'on lui demande. On doit observer toutefois qu'au moment
où le Cavalier sent que son cheval prend son élan, il doit, pour
L'exemple que présente à cet égard la place de la deuxième
Planche, où l'on voit un cheval qui se dispose à sauter un folTé,
indique asTez la méthode dont il faut se servir pour l'y déterminer,
pour qu'on ne le croie pas obligé d'entrer dans un plus grand dé-
tail à ce sujec ; mais comme il faut également apprendre aux che-
vaux à franchir des haies , on va indiquer la manière d'y procé-
der ; c'est de coucher à terre une claie., large de trois à quatre
pieds, sur environ dix ou douze de long, obliger le cheval de la
franchir d'abord au pas, au trot, Se" ensuite au galop5 & chaque
fois qu'il met le pied dessus, le corriger de sa mal-adresse par un
coup de gaule, * appliqué prestemenc au moment où il vient de * q'bobsus
y~ . 1 r )>a^e proscvir la
taire la taUte. gaule dans les
Lorsque le cheval saute librement de cette manière, peu à peu cavalerie^je
on élevé la claie jusqu'à la hauteur d'environ trois pieds &C demi,, c70!s fep,r""
J 1 l 3 dant neceliaire
&C on la garnit alors d'herbe, ou de feuillages, pour que si, par quelle s'en ser-
o t 1 i ve dans ce cas
hasard, le cheval en sautant venoit a la heurter avec ses jambes, seulement,
il ne pût s'y faire, ni écorchure, ni contusioh.
sp* Pour rendre encore cet exercice moins dangereux, onobsèr-
veroit de faire faire la claie insiniment légère, SC que, lorsqu'elle
seroit élevée à une certaine hauteur, elle ne sut Amplement posée
que sur quatre piquets minces, afin que si le cheval venoit à la
rencontrer, il ne pût en résulter aucun accident, ni pour lui, ni
pour son Cavalier.
On voit dans une autre place de cette même Planche, un Ca-
valier qui fait sauter un foisé à son cheval : on n'a présente cet
exemple que pour indiquer que le Cavalier en sautant doit con-
server sa même assiette, bc laitier à son cheval, par la manière dont
il se sert de la main de la bride, toute l'aisance dont il a besoin
pour remplir fon objet.
Il ne faut, pour obliger un cheval à sauter un folle, que le tenir
droit dans les talons, &C la main assûtée en le conduisant vers l'objet
qu on a dessein de lui faire franchir 5 & lorsqu'on en esl près, en
le prenant entre ses jarrets le soutenant tant soit peu davantage
de la main pour l'avertir, il ne manquera pas de franchir le folTé,
pourvu que, par les leçons précédentes, on lui ait fait connoître
ce qu'on lui demande. On doit observer toutefois qu'au moment
où le Cavalier sent que son cheval prend son élan, il doit, pour