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Le Père. Sans contredit; car, soit que
vous brisiez une tasse de porcelaine, que vous
éoupiez une baguette avec votre canif, ou que
vous fassiez fondre du plomb sur le feu, comme
cela arrive quelquefois à votre frère pour mettre
à sa ligne, dans ces circonstances et dans mille
autres pareilles qiii se rencontrent journellement,
l'attraction de cohésion est obligée de céder à la
chute de l'objet, au tranchant du canif, ou au
feu.
Emma. Comme maman fait un grand cas
de cette soucoupe, elle a pris toutes les peines
possibles pour en réunir les morceaux avec du
blanc de céruse; cette réunion, mon papa,
s'est-elle faite aussi par l'attraction de cohésion?
Le Père. Certainement, ma chère, et tu
reconnaîtras, par la suite, qu'une infinité d'opé-
rations relatives à la cuission des aiimens, ne
sont, au vrai, que des méthodes différentes
de faire que cette attraction $it lieu. Ainsi la
farine n'a d'elle-même qu'une très-petite quanti-
té de ce principe; mais, lorsqu'on la mêle
avec du lait ou avec d'autres liquides, jusqu'à
ce qu'on lui fait prendre une consistance conve-
nable, les parties adhèrent fortement ensemble,
et cette cohésion, dans beaucoup de cas, devient
encore plus forte par le moyen de la chaleur
qu'on y applique pour la faire cuire.
Le Père. Sans contredit; car, soit que
vous brisiez une tasse de porcelaine, que vous
éoupiez une baguette avec votre canif, ou que
vous fassiez fondre du plomb sur le feu, comme
cela arrive quelquefois à votre frère pour mettre
à sa ligne, dans ces circonstances et dans mille
autres pareilles qiii se rencontrent journellement,
l'attraction de cohésion est obligée de céder à la
chute de l'objet, au tranchant du canif, ou au
feu.
Emma. Comme maman fait un grand cas
de cette soucoupe, elle a pris toutes les peines
possibles pour en réunir les morceaux avec du
blanc de céruse; cette réunion, mon papa,
s'est-elle faite aussi par l'attraction de cohésion?
Le Père. Certainement, ma chère, et tu
reconnaîtras, par la suite, qu'une infinité d'opé-
rations relatives à la cuission des aiimens, ne
sont, au vrai, que des méthodes différentes
de faire que cette attraction $it lieu. Ainsi la
farine n'a d'elle-même qu'une très-petite quanti-
té de ce principe; mais, lorsqu'on la mêle
avec du lait ou avec d'autres liquides, jusqu'à
ce qu'on lui fait prendre une consistance conve-
nable, les parties adhèrent fortement ensemble,
et cette cohésion, dans beaucoup de cas, devient
encore plus forte par le moyen de la chaleur
qu'on y applique pour la faire cuire.