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8*
nous parlons. Quoi qu'il en soit, je vais cher-
cher à vous expliquer de quelle manière les phy-
siciens sont parvenus à la connaissance qu'ils
ont sur ce sujet.
La lune est un corps pesant, uni à la terre
par l'attraction de gravité, et les plus exactes
observations ont démontré qu'elle obéit aux mê-
mes lois que les autres corps pesans. Sa hau-
teur est aussi très-connue; elle est d'environ
240,000 milles, ou égale à envion soixante
diamètres de la terre; par conséquent l'attrac-
tion de la terre sur la lune doit diminuer en
raison du carré de cette distance, c'est-à-dire
qu'elle doit être de 60 fois 60 fois, ou de 3600
fois moindre vers la lune qu'elle ne l'est vers
la surface de la terre, et c'est ce qui a été effec*
tivement prouvé.
Un autre effet encore reconnu, c'est que
la terre n'est pas une sphère parfaite, mais un
spéroïde qui a la forme d'une orange un peu
applatie à deux de ses extrémités appelées pô-
les. La distance du centre aux pôles est moin-
dre d'environ Ï7 à 18 milles que la distance du
centre à Féquateur. Les corps doivent être, par
conséquent, plus pesans près des pôles qu'ils
ne le sont à Péquateur. On infère de là que
* !
AI
fîri:
nu
tftf
8*
nous parlons. Quoi qu'il en soit, je vais cher-
cher à vous expliquer de quelle manière les phy-
siciens sont parvenus à la connaissance qu'ils
ont sur ce sujet.
La lune est un corps pesant, uni à la terre
par l'attraction de gravité, et les plus exactes
observations ont démontré qu'elle obéit aux mê-
mes lois que les autres corps pesans. Sa hau-
teur est aussi très-connue; elle est d'environ
240,000 milles, ou égale à envion soixante
diamètres de la terre; par conséquent l'attrac-
tion de la terre sur la lune doit diminuer en
raison du carré de cette distance, c'est-à-dire
qu'elle doit être de 60 fois 60 fois, ou de 3600
fois moindre vers la lune qu'elle ne l'est vers
la surface de la terre, et c'est ce qui a été effec*
tivement prouvé.
Un autre effet encore reconnu, c'est que
la terre n'est pas une sphère parfaite, mais un
spéroïde qui a la forme d'une orange un peu
applatie à deux de ses extrémités appelées pô-
les. La distance du centre aux pôles est moin-
dre d'environ Ï7 à 18 milles que la distance du
centre à Féquateur. Les corps doivent être, par
conséquent, plus pesans près des pôles qu'ils
ne le sont à Péquateur. On infère de là que
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