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Herrmann, Friedrich
Der Neuton für die Jugend oder belehrende Gespräche eines Vaters mit seiner kleinen Familie — Leipzig, 1805

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https://doi.org/10.11588/diglit.5407#0128
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la hauteur à laquelle sa flèche se sera éle-
vée. I

Le Père, Le meilleur moyen de conserver
les connaissances que nous avons acquises est
d'en faire part aux autres*

Charles» Il est très• heureux, en vérité,
que donner soit la meilleure méthode de conserver;
car c'est, suivant moi, une chote délicieuse que de
pouvoir obliger ses amis,

> ■ (

Le Père. Je n'ai plus qu'un mot ou deux
à vous dire sur ce sujet important: A raison de ce
que les espaces parcourus augmentent comme les
carrés des temps, les vitesses des corps tombans
croissent dans les mêmes proportions que ces es-
paces; car vous savez que la vitesse doit se me-
surer par l'espace décrit; ainsi, lorsqu'une per-
sonne parcourt six milles en une heure, et qu'une
autre parcourt douze milles dans le même temps,
la seconde marche fvec le double de vitesse de
Vautre: conséquemment les vitesses des graves
croissent comme les carrés des temps.

Si maintenant vous comparez les espaces dé-
crits par les graves dans différens intervalles d§
temps pris séparément et dans leur ordre, à dater
du commencement de la chute, ces espaces dé-
crits, et; conséquemment aussi leurs vitesses,
sont les uns aux autres comme les nombres im«
 
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