— Igo —

y

Dans celui du troisième genre fp% 3, fig, 2j\
la puissance est entre le point d'appui et le poids.
Ainsi donc: <

Les genres du levier sont au nombre de trois:
Le premier, mon enfant, nous offre la balance :
Mais toujours au second donnons la préférence;
La puissance et l'appui, sont, comme tu le vois,
A ses extrémités; il soulève la vanne
De nos moulins: mais le pire de tous
Est le troisième; et Ce qui le condamne
C'est que poids et appui s'y trouvent au deux bouts»

Prenons le levier du premier genre Çfig. 18):
si on le meut dans la position ab-9 en le faisant
tourner sur son point d'appui C, il est évident
que, tandis que A a parcouru le court espace
Aa, B a parcouru l'espace plus grand B£, les-
quels espaces sont exactement l'un à l'autre
dans la proportion de la longueur des bras AC,
BC. Si d'abord vous appliquez votre main au
point A, et ensuite à. B, pour mouvoir le le-
vier dans la position ab9 vous trouverez, en em-
ployant la même vitesse dans les deux cas, que
le temps employé à faire mouvoir le lévier, lors-
que la main est en B, sera plus long que celui
employé, lorsque la main est en A, de la lon-
guer que le bras BC a de plus que le bras A C ;
mais alors l'effort exigé sera, dans la même pro-
portion, moins grand en B qu'en A.