332 E. AMÉLINEAU.
jjisâ ^r*A Js^i ^ry^i ^ 1 Jsi <W JSj ^Ul J^jcS OjAïjj oK* J£j
^V^cl l^S^ jbJl 3 ^r^j j^sw L^j 3l i
j-\S^-Xaié <^ ^^a3£^ bjjl b çiàZj] (J^lîli I Je» |jo JÛ,
_uJl I jjj ^ JL1 bl loij *U biJl c-^jJl ^b^. Pj-*^ Ije» bj|Jxo
c^j jOUî J JlSj cSJuj ^LU d:>% Juil
loi (jLji! 01 jAi^l blj ^=^"1 O^as^i UavJ ^ Ic^j
Oli As^-La e^-u^J l^j i^jyuj Aicb-^aj (JS^j^j ^! &j\su^ ^i-^i J^t^ ÀstL^
neur des hommes : c'est pour cela, à cause de leur langue, qu'on les tourmente.
Et sache(-le),' ô homme : si tu es pur (et) vierge de corps, ne fais pas offense de
ta langue, car tu deviendras étranger à Dieu.» Et je vous apprends, moi Schnoudi,
que j'ai vu des gens que l'on tourmentait dans le feu, et je les connaissais de
corps comme chrétiens; et lorsqu'ils me virent, ils versèrent de nombreuses
larmes, disant : «Prends intérêt à notre sort, ô notre père Schnoudi, afin qu'on
nous donne un peu de repos, car nos tourments sont nombreux et nous sommes
épuisés à cause de l'abondance de nos souffrances, implore pour nous, afin que
le Seigneur refroidisse notre langue avec de l'eau froide.» Et pendant que j'inter-
cédais pour eux et que l'ange me tenait par la main, voici que le Seigneur le
Messie arriva et me dit : «Salut à toi! vois-tu cela, ô Schnoudi, ils m'implorent
et ils ont été pris sur le fait, ils me prient quand leurs langues ont fait l'office de
calomniatrices ayant médit de l'honneur des hommes. Souvent ils se sont moqué
de mon image, et c'est pour cela qu'ils méritent le feu de l'enfer. Et je te le dis,2 si
un homme a terminé un travail de ses mains et qu'un autre le trouve mauvais
et méprise son œuvre en disant : «C'est inutile,» certes l'ouvrier sera mécontent
1. C'est Schnoudi qui parle lui-même ici, et ce passage doit être emprunté à ses œuvres. —
à-mot : et je t'apprends.
2. Mot-
jjisâ ^r*A Js^i ^ry^i ^ 1 Jsi <W JSj ^Ul J^jcS OjAïjj oK* J£j
^V^cl l^S^ jbJl 3 ^r^j j^sw L^j 3l i
j-\S^-Xaié <^ ^^a3£^ bjjl b çiàZj] (J^lîli I Je» |jo JÛ,
_uJl I jjj ^ JL1 bl loij *U biJl c-^jJl ^b^. Pj-*^ Ije» bj|Jxo
c^j jOUî J JlSj cSJuj ^LU d:>% Juil
loi (jLji! 01 jAi^l blj ^=^"1 O^as^i UavJ ^ Ic^j
Oli As^-La e^-u^J l^j i^jyuj Aicb-^aj (JS^j^j ^! &j\su^ ^i-^i J^t^ ÀstL^
neur des hommes : c'est pour cela, à cause de leur langue, qu'on les tourmente.
Et sache(-le),' ô homme : si tu es pur (et) vierge de corps, ne fais pas offense de
ta langue, car tu deviendras étranger à Dieu.» Et je vous apprends, moi Schnoudi,
que j'ai vu des gens que l'on tourmentait dans le feu, et je les connaissais de
corps comme chrétiens; et lorsqu'ils me virent, ils versèrent de nombreuses
larmes, disant : «Prends intérêt à notre sort, ô notre père Schnoudi, afin qu'on
nous donne un peu de repos, car nos tourments sont nombreux et nous sommes
épuisés à cause de l'abondance de nos souffrances, implore pour nous, afin que
le Seigneur refroidisse notre langue avec de l'eau froide.» Et pendant que j'inter-
cédais pour eux et que l'ange me tenait par la main, voici que le Seigneur le
Messie arriva et me dit : «Salut à toi! vois-tu cela, ô Schnoudi, ils m'implorent
et ils ont été pris sur le fait, ils me prient quand leurs langues ont fait l'office de
calomniatrices ayant médit de l'honneur des hommes. Souvent ils se sont moqué
de mon image, et c'est pour cela qu'ils méritent le feu de l'enfer. Et je te le dis,2 si
un homme a terminé un travail de ses mains et qu'un autre le trouve mauvais
et méprise son œuvre en disant : «C'est inutile,» certes l'ouvrier sera mécontent
1. C'est Schnoudi qui parle lui-même ici, et ce passage doit être emprunté à ses œuvres. —
à-mot : et je t'apprends.
2. Mot-