MONUMENTS, ETC.
357
_Jj AJuT> ^C- y^fz 01 AJ^X ^ '^^Ç AlolS ^)-Xi A^ ÂiL^? ï)Ut^ (j,
OLyH ^j-o À^-j pic 3,3 Ax>-lsi. 3"^^ (^r*^;^!^ "L.^JT'aJI iiJk(s^ 0^
) Obi 01 £i\ dô3 à\ JlS, ^IU! aJI
^—W c^L&j 01 J) cJvro J^[? 0U~jJ£ ïysz^S yj 3 J% 1-^>-
IU^jJI J\ Aj L1 3I * jAJ pJI ^JU -\9 aJ JUà
trois jours après il se rendit avec lui dans le désert intérieur, marcha à partir du
monastère l'espace de treize milles et l'enferma dans une caverne étroite, étouf-
fant, de la hauteur de sa taille seulement, (faite) de telle sorte qu'il ne pouvait
pas se mettre à genoux;1 la porte de la caverne s'ouvrait (grande) comme une
fenêtre.2 Et notre père venait le voir une fois par semaine, le samedi ou le
dimanche; il lui portait une cruche d'eau et un peu de pain pour ses besoins.
Après un laps d'une année le vieillard pur vint vers le frère qui lui dit : «Ce
matin, mon corps s'est agité et un tel tremblement m'a saisi que j'ai pensé que
mes membres se disloquaient^ et que j'allais sans doute mourir. Un pus méphi-
tique (comme celui qui dégoutte) des morts est tombé goutte à goutte de mon
corps; il s'est élevé vers les trous du rocher comme une fumée et a disparu.
Quant à moi, je suis resté stupéfait jusqu'à ton arrivée.» — Et mon père lui dit :
«Tu as obtenu le salut aujourd'hui, le Seigneur t'a pardonné.» Alors il l'a-
mena au monastère, et lorsque nous le vîmes, nous fûmes étonnés, et je dis
à mon père le saint : «Où était-il caché jusqu'à ce jour?» — Et il me dit :
1. Cela se comprend difficilement, mais le texte est formel. Le pauvre moine devait rester couché
tout le temps. — 2. Il s'agit certainement ici d'un tombeau dont l'entrée n'était qu'un étroit boyau,
large comme les petites fenêtres des huttes des fellahs, et où, je le sais par expérience, l'on ne peut
guère entrer qu'en rampant. — 3. Mot-à-mot : se séparaient de moi.
357
_Jj AJuT> ^C- y^fz 01 AJ^X ^ '^^Ç AlolS ^)-Xi A^ ÂiL^? ï)Ut^ (j,
OLyH ^j-o À^-j pic 3,3 Ax>-lsi. 3"^^ (^r*^;^!^ "L.^JT'aJI iiJk(s^ 0^
) Obi 01 £i\ dô3 à\ JlS, ^IU! aJI
^—W c^L&j 01 J) cJvro J^[? 0U~jJ£ ïysz^S yj 3 J% 1-^>-
IU^jJI J\ Aj L1 3I * jAJ pJI ^JU -\9 aJ JUà
trois jours après il se rendit avec lui dans le désert intérieur, marcha à partir du
monastère l'espace de treize milles et l'enferma dans une caverne étroite, étouf-
fant, de la hauteur de sa taille seulement, (faite) de telle sorte qu'il ne pouvait
pas se mettre à genoux;1 la porte de la caverne s'ouvrait (grande) comme une
fenêtre.2 Et notre père venait le voir une fois par semaine, le samedi ou le
dimanche; il lui portait une cruche d'eau et un peu de pain pour ses besoins.
Après un laps d'une année le vieillard pur vint vers le frère qui lui dit : «Ce
matin, mon corps s'est agité et un tel tremblement m'a saisi que j'ai pensé que
mes membres se disloquaient^ et que j'allais sans doute mourir. Un pus méphi-
tique (comme celui qui dégoutte) des morts est tombé goutte à goutte de mon
corps; il s'est élevé vers les trous du rocher comme une fumée et a disparu.
Quant à moi, je suis resté stupéfait jusqu'à ton arrivée.» — Et mon père lui dit :
«Tu as obtenu le salut aujourd'hui, le Seigneur t'a pardonné.» Alors il l'a-
mena au monastère, et lorsque nous le vîmes, nous fûmes étonnés, et je dis
à mon père le saint : «Où était-il caché jusqu'à ce jour?» — Et il me dit :
1. Cela se comprend difficilement, mais le texte est formel. Le pauvre moine devait rester couché
tout le temps. — 2. Il s'agit certainement ici d'un tombeau dont l'entrée n'était qu'un étroit boyau,
large comme les petites fenêtres des huttes des fellahs, et où, je le sais par expérience, l'on ne peut
guère entrer qu'en rampant. — 3. Mot-à-mot : se séparaient de moi.