MONUMENTS, ETC.
A~jLj <jS*ji (_j^j y -Vs>-i .AlO ^>-X9 à) ^ ^j^Lja^o <^C"i y^
^jwX_ail p*a)1 pi ù^O^ <Sj^ ia9 p>^i à*~Jt) Ji^sz) ^ <Xj1 dJ)3 y>
àri&=> le^ào ï^il ^ ^ ù! Jj Jâsil J
^wXflS^ <jl JjÂJj ^Ljj iS^^t ^ ^ Jji-**^ (jî
iljkê <\r^) 1 JJbj aj^Ij il^xâ)! ^1 Ucl pi J£ ù^Kl; Ici <:J\ ^r**\
à_l^li <j$\ îl-xiJ! J bû. JKl jj» ij ijc-^ ]^=>b
aJI jyi ^rl J^^r^ ^«i^ ^» 3! ojj pi
OlLdl 1 Li! y ^ Jy-t Jkj ïy£ l^yj ^Ja^ ^ J»-! ^
Et un certain jour le corps de mon père éprouva un changement1 par suite
de sa piété, de sa patience et de ses prières; et dans un temps où il n'y en avait
pas,2 il demanda un fruit qu'on appelle pomme. Il y avait un frère qui gardait les
bestiaux du monastère et qu'on nommait Maghnitos : il n'avait pas de considé-
ration aux yeux des hommes, mais lui-même s'était rendu méprisable, et cela
parce qu'il ne s'était pas habitué à jeûner, sinon les jours du jeûne saint. 11 man-
geait chaque jour ce que Dieu lui donnait,3 et les frères le regardaient (manger)
avant qu'il n'allât faire paître les bestiaux dans la campagne; mais il ne mangeait
plus rien jusqu'au lendemain matin. Et souventes fois les frères le désapprou-
vaient près de mon père qui les apaisait par ses paroles sensées, les suppliait et
leur disait : «Prenez garde d'avoir un cœur mauvais contre votre frère : vous
autres, vous ne mangez qu'une fois par jour le soir ou à midi : et lui, il prend
son repas le matin, mais (il ne mange qu')une seule fois, il ne prend plus rien
jusqu'au lendemain matin et il ne fait jamais qu'un repas par jour.» Et voici
que mon père les prêchait, les apaisait, les faisait renoncer à venir près de lui
se plaindre plusieurs fois du frère Maghnitos; et il leur disait : «O mes fils, que
i. C'est-à-dire devint malade par suite de ses mortifications. — 2. Mot-à-mot : dans un temps
outre. — 3. C'est-à-dire qu'il mangeait ce qui lui tombait sous la main.
A~jLj <jS*ji (_j^j y -Vs>-i .AlO ^>-X9 à) ^ ^j^Lja^o <^C"i y^
^jwX_ail p*a)1 pi ù^O^ <Sj^ ia9 p>^i à*~Jt) Ji^sz) ^ <Xj1 dJ)3 y>
àri&=> le^ào ï^il ^ ^ ù! Jj Jâsil J
^wXflS^ <jl JjÂJj ^Ljj iS^^t ^ ^ Jji-**^ (jî
iljkê <\r^) 1 JJbj aj^Ij il^xâ)! ^1 Ucl pi J£ ù^Kl; Ici <:J\ ^r**\
à_l^li <j$\ îl-xiJ! J bû. JKl jj» ij ijc-^ ]^=>b
aJI jyi ^rl J^^r^ ^«i^ ^» 3! ojj pi
OlLdl 1 Li! y ^ Jy-t Jkj ïy£ l^yj ^Ja^ ^ J»-! ^
Et un certain jour le corps de mon père éprouva un changement1 par suite
de sa piété, de sa patience et de ses prières; et dans un temps où il n'y en avait
pas,2 il demanda un fruit qu'on appelle pomme. Il y avait un frère qui gardait les
bestiaux du monastère et qu'on nommait Maghnitos : il n'avait pas de considé-
ration aux yeux des hommes, mais lui-même s'était rendu méprisable, et cela
parce qu'il ne s'était pas habitué à jeûner, sinon les jours du jeûne saint. 11 man-
geait chaque jour ce que Dieu lui donnait,3 et les frères le regardaient (manger)
avant qu'il n'allât faire paître les bestiaux dans la campagne; mais il ne mangeait
plus rien jusqu'au lendemain matin. Et souventes fois les frères le désapprou-
vaient près de mon père qui les apaisait par ses paroles sensées, les suppliait et
leur disait : «Prenez garde d'avoir un cœur mauvais contre votre frère : vous
autres, vous ne mangez qu'une fois par jour le soir ou à midi : et lui, il prend
son repas le matin, mais (il ne mange qu')une seule fois, il ne prend plus rien
jusqu'au lendemain matin et il ne fait jamais qu'un repas par jour.» Et voici
que mon père les prêchait, les apaisait, les faisait renoncer à venir près de lui
se plaindre plusieurs fois du frère Maghnitos; et il leur disait : «O mes fils, que
i. C'est-à-dire devint malade par suite de ses mortifications. — 2. Mot-à-mot : dans un temps
outre. — 3. C'est-à-dire qu'il mangeait ce qui lui tombait sous la main.