quatre kilomètres, aurait pu se prêter à une explication
plausible. Ce document est un bas-relief en marbre, en-
castré aujourd'hui dans un mur rde l'église du Kroub,
et sur lequel on lit, à côté d'une Victoire ailée, les mots :
A DEO DATVR BICTORIA. Mais l'hypothèse tombe d'elle-
même, si l'on compare l'architecture régulière du Soumaa
à cette sculpture barbare de la basse époque,
Vous avez pensé, Monsieur le Préfet, qu'il était oppor-
tun d'entreprendre des fouilles autour du monument en
question, afin d'arracher au sol les renseignements que
la main des hommes ou les ravages du temps ont fait
disparaître. Nous devons à votre sollicitude éclairée pour
tout ce qui se rattache à l'histoire de la Numidie, d'avoir
été chargés de cette mission intéressante.
Les indigènes désignent le monument qui fait l'objet
de notre rapport, par un mot de la langue arabe signi-
fiant tour, minaret; les Européens l'ont adopté.
La destruction du Soumaa paraît devoir être attribuée
à un de ces terribles tremblements de terre qui ont ren-
versé tant d'édifices dans le nord de l'Afrique. Nous ne
conservons aucun doute à cet égard.
A en juger par l'amoncellement des matériaux, l'oscil-
lation aurait eu lieu du sud au nord. Cependant, un
grand nombre de pierres et de colonnes se sont écrou-
lées sur les faces sud et est, et l'on conçoit qu'elles y
aient été poussées par la chute du faîte de l'édifice.
Les matériaux qui entrent dans la construction du
Soumaa sont d'une très-forte dimension. Il eût fallu une
somme considérable pour attaquer la partie nord, peut-
être celle qui porte la dédicace, en face de Cirla- Nous
avons mieux aimé consacrer les faibles ressources que
plausible. Ce document est un bas-relief en marbre, en-
castré aujourd'hui dans un mur rde l'église du Kroub,
et sur lequel on lit, à côté d'une Victoire ailée, les mots :
A DEO DATVR BICTORIA. Mais l'hypothèse tombe d'elle-
même, si l'on compare l'architecture régulière du Soumaa
à cette sculpture barbare de la basse époque,
Vous avez pensé, Monsieur le Préfet, qu'il était oppor-
tun d'entreprendre des fouilles autour du monument en
question, afin d'arracher au sol les renseignements que
la main des hommes ou les ravages du temps ont fait
disparaître. Nous devons à votre sollicitude éclairée pour
tout ce qui se rattache à l'histoire de la Numidie, d'avoir
été chargés de cette mission intéressante.
Les indigènes désignent le monument qui fait l'objet
de notre rapport, par un mot de la langue arabe signi-
fiant tour, minaret; les Européens l'ont adopté.
La destruction du Soumaa paraît devoir être attribuée
à un de ces terribles tremblements de terre qui ont ren-
versé tant d'édifices dans le nord de l'Afrique. Nous ne
conservons aucun doute à cet égard.
A en juger par l'amoncellement des matériaux, l'oscil-
lation aurait eu lieu du sud au nord. Cependant, un
grand nombre de pierres et de colonnes se sont écrou-
lées sur les faces sud et est, et l'on conçoit qu'elles y
aient été poussées par la chute du faîte de l'édifice.
Les matériaux qui entrent dans la construction du
Soumaa sont d'une très-forte dimension. Il eût fallu une
somme considérable pour attaquer la partie nord, peut-
être celle qui porte la dédicace, en face de Cirla- Nous
avons mieux aimé consacrer les faibles ressources que