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8. Pavillons

Luxus und ländliche »simplicite« in Sceaux, Bercy,

Saint-Ouen und Paris

Die »Petite Maison«, die stadtnahe, reich dekorierte Retraite
der Liebespaare, hat kaum mehr als literarische Spuren hinter-
lassen:

»Une fete dans une petite maison! ... vous n'y pensez pas; voilä de
ces parties qui ne sont pas decentes, et qu'on a raison de blämer.

Mais que! conte! reprit Versac; et quand il serait vrai qu'on les
blämät, serait-il juste de s'encontraindre?Cachez-vous, le public vous
devine-t-il moins? Quelques egards que vous vouliez avoir pour lui, il
est sur qu'il parle; et d'ailleurs, je ne connais, moi, rien de plus decent
qu'une petite maison, rien qui vous expose moins ä ces discours qu'il
semble que vous craigniez. Je commence meme ä croire que l'amour
des bienseances, plus encore que la necessite, les a mises ä la mode.

N'est-ce pas dans une petite maison qu'on soupe sans scandale tete-
ä-tete? ... Une femme qui se respecte, c'est-ä-dire, qui avec le coeur
tendre, ou l'esprit libertin, veut cacher sa faiblesse, ou ses sottises,
peut-elle en imposer sans le secours d'une petite maison? Eh! quoi de
plus pur, de moins interrompu, de plus ignore, que les plaisirs qu'on y
goüte? Tous deux soustraits ä une pompe embarrassante, arraches de
ces appartements somptueux oü l'amour querelle, ou languit sans
cesse, c'est dans une petite maison qu'on le reveille, ou qu'on le
retrouve: c'est sous son humble toit que l'on sent renaitre ces desirs
etouffes dans le monde par la dissipation, et qu'on les satisfait sans les
perdre.«1

Crebillon fils läßt die »bienseances« in den >Egarements du
cceur et de l'esprit< aus der Sicht eines notorischen Libertin2 zur
bloßen Form des Verhaltens werden, die, solange man sie nur
nach außen hin bewahrt, alles erlaubt. Mehr als die Notwen-
digkeit weckt das Decorum den Bedarf für die »Petite Mai-
son«. Der Comte de Versac bietet so eine zynische Antwort auf
das neue Preziösentum, das seit der Jahrhundertwende in der
Flucht auf das Land die einzige Möglichkeit sieht, die Tugen-
den des Goldenen Zeitalters oder diejenigen Arkadiens, darun-
ter besonders die treue Liebe, abseits von der »Zerstreuung« in
der Welt des Hofs und der Stadt wiederzubeleben.3 Der
>Voyage de Campagne< der Comtesse de Murat z.B. endet mit
gleich zwei Liebesheiraten, und die Paare bedauern, nach Paris
zurückkehren zu müssen:

»Car il est certain que lä Campagne est faite pour 1'Amour: Moins
occupez, moins dissipez qu'ailleurs, on s'y aime plus tendrement.«4

Einig sind sich Crebillon und die Preziösen aber über die
Eigenschaften, die der Ort des Sich-Findens oder der Ver-
führung aufzuweisen hau Er muß einsam liegen, doch nahe bei
der Stadt, damit man jederzeit und ohne Zeitverlust dorthin

zurückkehren kann.5 Er muß reich geschmückt sein, wobei die
Interieurs allein den Ausschlag geben. Das Büffet in der Salle ä
manger prunkt mit Porzellan, Silber, Gold und Kristall, und alle
Räume sind mit unzähligen Kerzen hell erleuchtet.6 »Tout ce
qui peut satisfaire les sens«, ist freilich um 1700 noch in das
Kostüm des orientalischen Märchens eingekleidet:

»Le dedans de la maison etoit fait pour inspirer l'amour, des petits
apartemens toüjours jonchez de fleurs, et carrellez de pourcelaines;
des meubles de gaze de diverses couleurs; des lits relevez par des fest-
ons de fleur d'orange, que soütenoient des amours; des miroirs qui ren-
doient les objets plus beaux que le naturel; des volieres remplis d'oi-
seaux, dont les chants alloient au cceur.«7

Dieser Exotismus, der vom längst verschwundenen Trianon de
porcelaine zehrt, wird im erotischen Roman der Jahrhundert-
mitte in die »Environs de Paris« versetzt. In den Interieurs der
titelgebenden »Petite Maison« Jean-Francjois de Bastides wird
dabei die verschwenderische Natur des Orients in ihrer Wir-
kung auf das Liebespaar vom Geschick französischer Kunst-
handwerker übertroffen.

»Toutes les murailles en sont revetues de glaces, et les joints de cel-
les-ci masques par des troncs d'arbres artificiels, mais sculptes, mas-
ses et feuilles avec un art admirable. ... Ils sont jonches de fleurs et
charges de girandoles dont les bougies procurent une lumiere graduee
dans les glaces, par le soin qu'on a pris. dans le fond de la piece, d'e-
tendre des gazes plus ou moins serrees sur ces Corps transparens,
magie qui s'accorde si bien avec l'effet de l'optique que l'on croit etre
dans un bosquet naturel eclaire par le secours de l'art. ... Enfin la
menuiserie et la sculpture en sont peintes d'une couleur assortie aux
differens objets qu'elles representent, et cette couleur a encore ete
appliquee par Dandrillon de maniere qu'elle exhale la violette, le Jas-
min et la rose.«8

So wie der Maison de plaisance als Ort »unschuldiger« Gesel-
ligkeit ein Ruf vorauseilt, der den Wunsch erweckt, sie aufzu-
suchen, verbinden sich im Roman mit der Beschreibung der
»Petite Maison« Erwartungen an den Fortgang der Liebesaf-
faire, die deren Erzählung selbst überflüssig machen.

Die »Petite Maison« in dieser literarisch überlieferten Form
war vermutlich eine Erscheinung des fortgeschrittenen 18.
Jahrhunderts.9 Auch die »Salons«, in denen Nicolas Lancret
und Jean-Francois de Troy um 1730 die Lustbarkeiten einer
exklusiven Gesellschaft plazieren, zeigen mit ihrem Platten-
fußboden und ihren großen Fenstertüren nur so viel Ähnlich-
keit mit gebauter Architektur, daß der Betrachter die »Fete
galante« im Gartenpavillon oder Salon eines Landhauses
 
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