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Lefébure, Eugène
Les hypogées royaux de Thèbes (Band 3): Tombeau de Ramses IV — Paris, 1889

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https://doi.org/10.11588/diglit.6321#0313
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II

LE STYLE COPTE

Le cadre de ce mémoire, cadre, qui n'est autre que celui d'un catalogue, ne
saurait laisser place à une étude de critique ou d'histoire d'art; tout au plus
est-il permis de consacrer quelques lignes descriptives à chacun des monuments
passés en revue, bien que ce mode de procéder présente de graves incon-
vénients.

Pour entreprendre une étude sur l'art en Égypte à la période copte, il faudrait
entrer dans des considérations générales sur l'architecture, la peinture et la
sculpture, puis examiner ce qu'ont été les arts appliqués à l'industrie. Il faudrait
chercher avant tout les conditions primordiales dans lesquelles cet art singulier
s'est développé, et en éclaircir les origines en étudiant l'époque copte elle-même,
ses croyances, sa littérature et ses relations avec le vieux monde qui venait
de s'écrouler. Même, pour que cette étude fût complète, il faudrait encore
établir la formation progressive de la nouvelle formule artistique ; définir les
liens qui la rattachent aux autres arts et produire comme arguments à l'appui
beaucoup de documents étrangers au sujet qui fait l'objet de ce mémoire et en
auraient ainsi changé la nature. Je n'ai pas si grande ambition, pour le moment
du moins, et je me bornerai à tracer en ses grandes lignes le tableau de ce
qu'était, aux premiers siècles de notre ère, le mouvement artistique de l'Egypte.

Toute l'Égypte antique n'avait connu aucune transformation artistique, au
sens propre du mot, au sens que nous lui attachons lorsque nous voulons
désigner l'évolution qui s'est opérée, dans notre art, à la Renaissance ou de nos
jours. Les renaissances égyptiennes, que ce soit celle de la XIIe dynastie, celle
de la XVIIIe ou de l'époque Saïte, ne portaient que sur des détails d'anatomie,
de proportions, de coiffures ou d'accessoires; toutes les fois que l'artiste
retourne au grand art, il se reporte aux monuments de l'ancien empire qu'il
cherche à imiter. De plus, l'Égypte, essentiellement conservatrice, n'a jamais
renoncé à rien, et, toutes les fois qu'elle a adopté une idée nouvelle, ce n'a été
 
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