La Lune (2.1866)

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LA LUNE

Les Vacances d'Onésippe Balandard

PAR A. ULMItEKT

I0n apprenant, qu'il va passer ses Son premier soin en arrivant chei son oncle est «l'a- Puis il cxhi'>e aux yeux ébahis de la population le pro- Il songe cnsiile à la manière la plus

vacances à la campagne, chez son cheter une cigare d'un sou, pour montrer aux naturels mier prix de bonne sanlé qu'il a remporté à l'institulio i convenable de bien employer »es va-

oncle Balandard, le jeune Onésippe de l'endroit a quel degré de civilisation il est parvenu. Coquibus. ' " canoës.

exprime sa joie par une pantomime

vive et animée. |

Onésippe Balandard s'occupe d'abord
de l'amélioration de la race chevaline.

Mais il renonce bientôt à l'équilation.

Pour se livrer aux tran-
quilles émotions de la pêche
à la ligne.

Il trouva bientôt ce plaisir trop pi-
quant.

il cherche des distractions plus dignes de ses goûts
aristocratiques, et organise de grandes parties de chasse
dans les basses-cours des voisins.

Malheureusement, les paysans
ne partagent pas du tout sa ma-
nière de chasser.

Et il se rejette dans la cueilleUc des
fruits.

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Fortement nourri de l'étude de l'antiquité, Onésippe es-
saye d'inculquer aux jeunes indigènes les principes du pu-
gilat.

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Mais les grands indigènes le ramènent vivement, des
hauteurs cythéréennes de l'antiquité dans le prosaïsme
de la vie moderne.

Malgré des occupations si va-
riées, Onésippe trouve encore le
temps de donner tous ses soins
à la cave de son oncle.

Finalement il éprouve une grande passion pour la
cuisinière Barbotte.

Si bien que l'oncle Balandard finit par le
renvoyer dans sa famille avec une longue
lettre de condoléances.

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