La Lune (3.1867)

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LA LUWB

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CACOLOGIE- DU BON TON A L'USAGE DE QUELQUES-UNS

Légendes extraites cl© la GAZETTE DE SAVOIE, illustration» par A. «le H>.

IL EST DE BON TON EN PUBLIC

IL N'EST PAS DE BON TON EN PUBLIC

De fumer des londrès, des panatellas et autres machines ejusdem fa- Ve fumer la pipe, à moins d'être le Grand-Turc ou Jean Rart.

rmas. C'est voyou, la pipe étant à la portée de toutes les bourses.

C'est bon genre. On voit que vous avez les moyens de vous passer cette
fantaisie luxueuse. Vos créanciers vous saluent avec satisfaction.

EXCEPTIONS

A la porte ,<t uti café ou àvotre fenêtre, vous pouvez vous montrer lapipe
â la. bouche.

C'C3t oriental dans ce cas, surtout si la pipe a coûté cher.

De porter un ehapeau de soie, vulgo chcmîicc.
C'est laid, mais c'est comme il faut.

D'avoir da souliers vernis.

Ça vous lient les pieds froids en hiver et brûlants en été, mais aussi
quel chic, snrtont si vos souliers vernis sont des bottes.

On cite un sapeur de la garde chinoise qui, pendant un congé, a séduit
une grasse cuisinière fascinée par ses vernis. De là : Rien n'est sacre pour
un sop?ur.

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elle.

'est commode, mais il y a <lc trop petites gens
Saut, exceptées les casqueti.es «l'uniforme et celle

eus qui en lisent,
elles des entants

.1 fa campigne ou chez vàw, vous jimvez porter toute espèce de coiffure.
C'est sans façon, et d'ailleurs ceux qui peuvent, vous connaître savent
que vous en portez une autre quand t0113 n'êtes plus à la maison.

D'avoir de gros souliers ferrés.

C'est économique et sain, mais U faut laisser cela aux pédons, aux fac-
teurs, et à tons ceux qui sont obligés do gagner leur pain à la sueur de
leurs pieds.

A lacampogne vous pouvez avoir des sabot*.

C'est couleur locale, et ça vous permet de débiter des calembours à vos
visiteurs, tout comme feu M. Dupin.

De porter des gants de peau.

C'est gênant, mais si vos ancêtres vous ont légué des doigts calleux,
ne se voit presque pas sur votre figure.

De porter des gants de fihsclk ou de coton.

Ça. dure longtemps ; on les raccommode, on les lave.

C'est trop antédiluvien, laissons-les à MM. les conciergfs.

// n'est pas défendu d'avoir chez soi. les mains malpropres.
On peut supposer qne vous vous occupez de préparations chimiques..*,
ou tout au moins que vous venez do faire des confitures.

De tenir les mains dans les poches de votre redingote. De tenir les mains dans les poches du pantalon. C/«è vous, vous avez le droit de vous fourrer le doigt dans le nez jus-

Vous montrez bien un peu des formes qui devraient ro.-ler cachées, Ce'a repose les bras, mais vous avez l'air de ne .'avoir que faire de r/u'au coude, si ça vous démon//.-.

mais votre poitrine se dessine majestueusement. On voit que vous n'avez vos quatre doigts et du pouce, ou de chercher à empêcher votre vontre Vons en serez auitto nour le retirer Vil vient rine!n„'«n

pas de pièces à votre pantalon, et vous êtes certain qu'on hc vous fora de dépasser l'alignement. VO Ih 60 kCr>-£ qmUt pour le rUlrcr' 811 U8Ht I1" "1" aP'

pas le foulard.

(() L'auteur, anc'en fort en thème, se sentant incapable de forger à l'aide du grec un mot qui exprime nettement sa pensée, s'est servi do cclni-c', imitent en cela ses confrères les pauvres diables nui font la route h
pied, à défaut de voilure. 1 1

Certes, je ne saurais méconnaître l'élévation et la noblesse de
Vidéo qui a présidé au travail do M. Ponsard, — l'honorabilité de
son caractère et de sa plume, — la l'orme nette et carrée de son
vers, et le ton màlc et vigoureux des discussions qui composent
son œuvre...

Mais où, dans cette cosmographie animée, le mouvement,
l'éclat, l'imprévu ? Où la chair qui frémit, le sang qui bouillonne,
le recur qui palpite? Où l'existence?

Geiïroy a composé d'une façon splcndidc le rôle de Galilée : il
y a élé grand, simple, éloquent et convaincu. Ce comédien d'é-
iite, qui est en môme temps un peintre distingué, s'e.= t ajusté
sur les épaules une tête magnifique. Gageons que M. Babimt ne
demanderait pas mieux que de changer.

A.\x catédilsmo

le cc«é, interrogeant vn mioche, — Le Pôre est-il Dieu?

le mioche. — Oui, m'sieu.

le ccré. — Le Fils est-il Dieu ?

liî mioche. — Ah! dame, pour ça, m'sieu, Lut attendre que le

p^ro soit mort !

Un farceur se présent'! au bureau des billets du nouveau che-
min de 1er de ceinture ;

— Une troisième classe, s'il vous plaît?

— Monsieur, il n'y on a pas sur cette ligne. !

— Alors, donnez-moi une quatrième?
L'employé, poliment :

— Arez-vous votre muscliôr ?

On causait du dernier bal masqué du nrnialôre des nflatros

étrangères, et quelqu'un parlait de Mlle E..., une des plua belles
personnes du faubourg Saint-IIonori.

— Quel costume avait-elle? denmndd-t-on.

— Elle était en orange.

— Moi, lit notre cailrère M-.., j'ouïrais préféré la voir en cédrat-

ÉWile Bloxdht.

I>« In gnéi-loon ries donlcnra orticnlttlren pur In solo
-!<»!or-:riijie i.e«-.l«-elip, .'(.''., me Lamartine. (Notices franco.)

Le direct*,tr-yérant : DaNizt. Lkvt.

**bi8. —• IMCtUatKAI* INTNRNATTOJUl.il Bt O.

9, rox d't'îutJsm.