il serait oiseux de parler des fatigues inhérentes à un
travail de cette nature. Ceux qui habitent notre colonie
n'ignorent pas que la moindre course en Afrique res-
semble à une émigration. Nous mentionnerons seulement
le résultat de nos recherches, qui viennenl enrichir la
science épigraphique de plus de 435 inscriptions inédites.
La ville d'Arsacal a presque complètement disparu. A
l'exception de quelques parties de muraille qui bordent
le plateau d'EI-Golïa du côté du nord et de l'ouest, on
n'y aperçoit plus qu'un chaos de pierres taillées.
Des restes de constructions solides répandus sur toute
la partie qui regarde la vallée du Rhumel, annoncent
qu'il existait en cet endroit un quartier populeux. C'est là
que nous avons retrouvé en entier le plan de la citadelle
« castellum Arsacalilanum »; mais nous aurions eu
besoin d'un peu plus de temps pour reconnaître l'em-
placement de l'église, qui nous a paru située dans le
voisinage. Les pierres qui composaient les autres édifices
publics et les habitations particulières, sont maintenant
dans un état de désorde et de confusion qui ne permet pas
à l'œil de l'observateur d'en ressaisir le dessin primitif.
De grands espaces, envahis par la charrue, ont vu le sol
s'exhausser de siècle en siècle par l'amoncellement des
couches de détritus végétaux. Cà et là, des rangées de
matériaux disposés par un berger, en manière d'abri,
interrompent la monotonie du lieu et attestent en môme
temps combien est passagère l'installation du peuple qui
remplaça les Romains de Byzance.
Le monument le plus ancien que nous connaissions
jusqu'à présent à Arsacal, est un arc de triomphe dédié
par Politus à l'empereur Hadrien (voir YAnn. Arcli,
travail de cette nature. Ceux qui habitent notre colonie
n'ignorent pas que la moindre course en Afrique res-
semble à une émigration. Nous mentionnerons seulement
le résultat de nos recherches, qui viennenl enrichir la
science épigraphique de plus de 435 inscriptions inédites.
La ville d'Arsacal a presque complètement disparu. A
l'exception de quelques parties de muraille qui bordent
le plateau d'EI-Golïa du côté du nord et de l'ouest, on
n'y aperçoit plus qu'un chaos de pierres taillées.
Des restes de constructions solides répandus sur toute
la partie qui regarde la vallée du Rhumel, annoncent
qu'il existait en cet endroit un quartier populeux. C'est là
que nous avons retrouvé en entier le plan de la citadelle
« castellum Arsacalilanum »; mais nous aurions eu
besoin d'un peu plus de temps pour reconnaître l'em-
placement de l'église, qui nous a paru située dans le
voisinage. Les pierres qui composaient les autres édifices
publics et les habitations particulières, sont maintenant
dans un état de désorde et de confusion qui ne permet pas
à l'œil de l'observateur d'en ressaisir le dessin primitif.
De grands espaces, envahis par la charrue, ont vu le sol
s'exhausser de siècle en siècle par l'amoncellement des
couches de détritus végétaux. Cà et là, des rangées de
matériaux disposés par un berger, en manière d'abri,
interrompent la monotonie du lieu et attestent en môme
temps combien est passagère l'installation du peuple qui
remplaça les Romains de Byzance.
Le monument le plus ancien que nous connaissions
jusqu'à présent à Arsacal, est un arc de triomphe dédié
par Politus à l'empereur Hadrien (voir YAnn. Arcli,