Fig. 3. Observation au microscope électronique à balayage des surfaces des verres E et EV102 après attaque 6 heures à 55 °C en atmosphère
humide de SO2. G = 1000 pour les deux plages.
est présent avec une distribution homogène dans la masse du
verre. Le phosphore est légèrement déplacé et le manganèse
commence à migrer.
Le soufre joue un rôle dès le début de l'attaque mais il n'y a pas
de ségrégation et la formation des sulfates s'opère très vraisem-
blablement à la surface du verre.
Sur la face externe la profondeur d'altération est d'environ
100/tm et l'ensemble de la surface est affecté par la corrosion.
La figure 2 montre des fissures perpendiculaires à la surface ain-
si qu'une fracture au voisinage du verre sain.
Cette morphologie a souvent été observée sur des échantillons
différents et ce faciès est probablement lié à la localisation des
Fig. 4. Observation à la microsonde de l'attaque par SO2 humide de
la surface repolie d'un verre ancien EV102. Morphologie des pro-
duits de corrosion.
EV102
Fig. 5. Observation à la microsonde de l'attaque par SO2 humide de
la surface d'un verre synthétique E. Comparaison avec l'attaque dans
des conditions identiques du verre ancien EV102-
Verre E
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