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Marschner, Hannelore; Bayerisches Landesamt für Denkmalpflege; Bayerisches Landesamt für Denkmalpflege [Mitarb.]
Glaskonservierung: historische Glasfenster und ihre Erhaltung; internationales Kolloquium, München und Nürnberg, 29./30. Oktober 1984 — Arbeitshefte des Bayerischen Landesamtes für Denkmalpflege, Band 32: München: Lipp, 1985

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ment de statistiques. La somme des fréquences moyennes des
vitesses maximales quotidiennes supérieures à 20 m/s est de
56,2% pour 58 189 observations effectuées dans 8 stations;
celle superieure à 30 m/s est de 4% (d'après les relevés faits
entre 1951 et 1970). Le nombre de jours où la vitesse dépassa
20 m/s au cours des 19 années d'observations est de 511 jours.
En moyenne 7 % des vitesses de vent maximales quotidiennes
dépassaient 20 m/s. En admettant l'hypothèse d'un spectre de
fréquences de vitesse du vent comportant une valeur maximale
d'intensité de vitesse à la fréquence de 50 cycles/heure (réf. 1),
un vent, d'une vitesse supérieure à 20 m/s et soufflant en rafales
avec cette fréquence pendant 310 ans, fait subir aux vitraux 10'
cycles d'efforts alternés (19 x 107/50 x 24 x 511 = 310 ans).
Pour simuler cette fraction du vent naturel, un banc, compor-
tant quatre caissons d'essai, a été réalisé. Les vitraux sont sou-
mis à une pression de forme sinusoidale correspondant à des vi-
tesses de vent comprises entre 20 et 25 m/s, la fréquence des sol-
licitations étant de 1 Hertz. La valeur de crête à crête HP est
comprise entre 250 et 380 Pascals (Pa) selon les caissons, l'écart
étant dû à l'étanchéité des panneaux testés: ZIP = Pression at-
mosphérique ± (250 à 380)/2 Pa.
La vitesse du vent est donnée par la relation:
v (m/s) = 4 fä P (JP en mm d'eau)
Le choix de la fréquence des sollicitations du vent simulé est un
compromis entre la nécessité de simuler 310 ans en un temps re-
lativement court et l'obligation de se rapprocher du phénomène
naturel sans que «l'accélération du temps» n'altère la nature des
contraintes mécaniques.

Principe de fonctionnement du banc d'essais

duction dont le signal électrique est envoyé à un
galvanomètre incorporé dans un enregistreur.
— La mesure de la déformation des panneaux à l'aide d'un
comparateur (mesure de la flèche, c'est-à-dire du déplace-
ment d'une pièce de verre sous l'effet de la pression) (photo
n° 2).

Nature des essais
Les séries d'essais qui ont permis une première sélection des ma-
tériaux d'étanchéité testés sont les suivants:
A. Essai de «fatigue» à température ambiante du laboratoire
(~ 20°).
B. Essai de «fatigue» conduit en faisant subir simultanément
aux panneaux des variations thermiques de 20°C à 50°C,
l'hygrométrie étant maintenue à 60 %. Chaque panneau est
chauffé pendant 1 heure (12 cycles par jour) par 4 émetteurs
infrarouges sphéroparaboliques de 250 W («Philips», type
SP 271).
C. Essai de «fatigue» dans lequel les panneaux sont soumis à
un régime thermique et une simulation de la pluie variables:
— arrosage d'eau douce: 30 minutes.
— séchage: 1 h 30 par variation de la température entre +
20°C et + 50°C.
La simulation de la pluie a été réalisée au moyen de buses
de pulvérisation placées au-dessus de chaque vitrail.
Les essais A et B ont été menés sur des panneaux réalisés en
verre «Antique».

Le dispositif de génération de la pression variable est basé sur
le principe d'un système bielle-manivelle actionnant une plaque
se déplaçant dans un caisson (photo n° 1 et plan). Cette plaque
mobile, constituant la face arrière du caisson, est reliée à celui-ci
au moyen d'une membrane élastique assurant l'étanchéité. Le
banc d'essais est constitué de quatre caissons de 60 x 40 x 20 cm.

Déroulement des essais
Les essais sont menés sur des panneaux de vitraux de 40 x 60
cm montés sur la face opposée à la face mobile des caissons
(photo n° 2), l'étanchéité étant assurée au moyen d'un joint
souple.
Les panneaux sont la reproduction d'un panneau des vitraux du
XVIe siècle de l'église Saint-Vincent de Rouen. La mise en
plomb a été effectuée avec des plombs dont les ailes ont 7 mm
et la hauteur de l'âme 4,5 mm. Selon les essais, les verres emplo-
yés ont une épaisseur de 2 à 3 mm (verre «Antique») ou de 4
à 5 mm (verre à vitre).
Les vitraux sont mastiqués au moyen de différents matériaux,
une série de quatre panneaux différents étant réalisée en double
exemplaire afin de pouvoir tenir compte des éventuelles dispari-
tés de fabrication.
Les données recueillies au cours des essais comportent:
— L'enregistrement de la pression dans chaque caisson équipé
d'une prise reliée à une capsule manométrique à mutuelle in-

Photo 2. Les panneaux sont montés dans des caissons et soumis à
une pression de forme sinusoïdale correspondant à des vitesses de
vent comprises entre 20 et 25 m/s (C = point de mesure de la flèche
des panneaux).


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