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Ars: časopis Ústavu Dejín Umenia Slovenskej Akadémie Vied — 1982

DOI article:
Smoláková, Mária: Objav renesančného priec̆elia v Bratislave
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https://doi.org/10.11588/diglit.51703#0119
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Découverte ď une façade de style Renaissance à Bratislava
(recherche de la maison Ne 6, rue Wolker)

Les recherches par sondage sur les monuments ont fourni der-
nièrement beaucoup de notions importantes nouvelles, tout parti-
culièrement dans le domaine de l’architecture urbaine profane,
dont l’image change considérablement et s’enrichit sous leur
influence au point de vue de ses relations historiques. Une contri-
bution importante à l’ensemble des problèmes touchant à la
maison urbaine et en particulier à la façade de la maison JNb 6,
rue de Wolker à Bratislava sur laquelle la recherche, commencée
en 1975, s’est concentrée. Les découvertes sur cette partie de la
maison, située dans une petite rue étroite à proximité du centre
historique de la ville, la rangent dans la catégorie de la signi-
fication primordiale dans notre réserve de monuments historiques.
La plus importante découverte y fut une décoration peinte
Renaissance. Sa conception est fondeé sur une division archi-
tectonique de la surface au moyen de demi-colonnes exécutées
d’une manière plastique a intervalles irrégulières, qui délimitaient
les champs divers par une alternation régulière de scènes figurales
et les fenêtres. Des fenêtres originales, des fragments des passe-
partout se sont préservés, avec un fronton demi-circulaire peint
décorativement et des baies, en forme d’un ornement végétal
stylisé. Les champs entre les fenêtres portent des images figurales
sur un fond neutral, iconographiquement rangées de gauche
a droite, comme une scène de la parabole des laboureurs dans la
vigne (un groupe de trois personnes qui marchent et deux au
travail), puis des figures differentes quasi au grand, Cristophe
avec les attributs respectifs, un saint inconnu et Florien.

L’ensemble de la peinture décorative, préalablement daté au
deuxième quart du 16e siècle, est d’un ton de couleur uniforme.
La surface destinée à la peinture a un fond gris clair, alors que
les lignes de contour et la peinture sont en noir. Les formations
plastiques (figures, demi-colonnes, ornements) sont modelées en
plusieurs nuances de gris avec des accents lumineux gris pales et
blancs. Ce genre de peinture monochrome sur les façades a son
origine en Italie et représente une expression picturale d’une
décoration sculpturale. Il se répendit dans la région de l’Europe
Centrale vers le milieu du 16e siècle, en même temps que le
sgraffite. Il n’y a aucun doute qu’ici on a à faire à un peintre de
qualités artistiques prononcées comme le prouvent ses lignesi
tracées d’une main sûre, son aptitude d’esquisser un visage par
quelques coups du pinceau et de renforcer l’expression des per-
sonnages par des moyens appartenant en premier lieu à la graphi-
que. Très probablement il travaillait selon un modèle — y appli-
quant aussi son invention créative innée — et ses sources d’inspira-
tion semblent tirer son origine de la graphique allemande, surtout
celle de Nuremberg du cercle de la génération de Dürer.
Une telle décoration de peinture Renaissance est une découver-
te importante en Slovaquie. Elle représente un nouvel élément
dans les problèmes de l’architecture urbaine profane et ses
façades peintes considérées dans des relations plus étendues de
l’Europe Centrale. On rencontre rarement une qualité aussi
expressive dans la peinture murale des extérieurs du 16e siècle.
En plus, l’étendue des peintures préservées, une fois restaurées,
permettra de les faire valoir de nouveau sur la façade.
 
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