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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 3.1877 (Teil 2)

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Desnoiresterres, Gustave: Essai d'iconographie voltairienne, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16905#0101

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ESSAI

D'ICONOGRAPHIE VOLTAIRIENNE

(fin) •

ans l'Homme unique à tout âge, que nous donnons, Voltaire est
debout, les deux mains sur sa canne, il a le chapeau sous le bras,
et une couronne de laurier sur son énorme perruque. Par Vachez.
Originairement sans l'auréole d'étoiles, avec cette légende : et Pré-
senté à M. de Voltaire,, le 30 mars 1778. » La même estampe, en
couleurs.

Anecdote théâtrale de l'Homme unique à tout âge. Voltaire,
M"10 Denis et M""' de Villette, dans la loge du Théâtre-Français.
Mmc de Villette, à la sollicitation de toute la salle, pose une
couronne sur la tète du patriarche de Ferney.
Voltaire conduit par le Temps à l'immortalité. Lat. chez Leutie. Au bas de l'estampe, six
vers de l'abbé Delaunay, trop misérables pour que nous ayons le courage de les reproduire.
Chez Vachez.

Couronnement allégorique de M. F. A. de Voltaire : « La France regarde avec admiration le
portrait de M. de Voltaire que son Génie attache à la pyramide, symbole de l'immortalité ; la
Gloire le couronne et la Renommée le soutient, tandis que plusieurs Génies forment un trophée
des attributs de Melpomène, Thalie et Uranie. » Chez Bligny, in-4".

Portrait de Voltaire. J. Gleich, Augsbourg, chez Jos. Carminé (Poésies fugitives). Au bas du
portrait le couronnement du buste à la Comédie-Française. Profil peu ressemblant.

Buste couronné. Un Génie ôtc à l'Erreur son bandeau. Avec le vers célèbre pour légende.
Moreau-Croulette. Rare.

Couronnement du buste de Voltaire par Couché.

Voltaire au Sabbat :

O mes amis, vivez en bon {sic) chrétiens,
C'est le parti, croyez-moi, qu'il faut prendre.

Très-remarquable. Sans nulle indication.

Les restes du poëte, transportés par son neveu, l'abbé Mignot, à son abbaye de Scellières,
n'avaient point encore de monument. Une estampe allégorique imaginait un tombeau au milieu
du temple. Les quatre parties du monde représentées, l'Europe par d'Alembert, l'Asie par Cathe-
rine II, l'Afrique par un prince nègre qu'on nomme Orenoko, l'Amérique par Franklin, dans le
costume de leurs nations, viennent pleurer autour du mausolée qui renferme les cendres du philo-
sophe. Le secrétaire perpétuel précède l'impératrice, à laquelle il donne la main. L'Ignorance, avec
les attributs de l'Envie, du Fanatisme et de la Superstition, s'élance pour les repousser et s'opposer
à ce témoignage universel de respect et d'admiration. Au fond, l'on aperçoit le tombeau élevé
dans l'île des Peupliers, à Ermenonville, au citoyen de Genève, par M. de Girardin. Sujets, sou-
verains, se confondent dans leur vénération pour le grand écrivain. La Philosophie tend galamment
la main à la Royauté, ce qui eût semblé d'une familiarité criminelle et presque impie à Louis XIV,

1. Voir l'Art, r année, tome III, pages 187, 210, 2J7, 257, 286, jii, et tome IV, page 16). J« année, tome I", pages 17}, 225 et 265.
 
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