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VanVinkeroy, Eugène: Le musée d'armures de Bruxelles, [2]
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LE MUSÉE D'ARMURES DE BRUXELLES. 87
Ce personnage est armé d'une lance à rocher, (fer à trois dents) et à rondelle d'acier; la
hampe à évidements porte une tringle. L'anneau, glissant le long de cette tringle, recevait une
courroie qui permettait de porter la lance au bras, comme le font encore actuellement nos
lanciers.
A la fin du xvi° siècle, la lance, suivant en cela les destinées de la gendarmerie, avait
beaucoup perdu de son importance. A l'époque de sa splendeur, au xvc siècle, sa longueur était
d'environ cinq mètres et, dans les joutes, les lances étaient mesurées avec le plus grand soin, afin
d'éviter que l'un des champions eût l'avantage sur son adversaire.
VII
gantelet allemand, de la fin du xvi0 siècle
Le gantelet que nous reproduisons offre un curieux exemple des anomalies que l'on ren-
contre parfois dans l'étude des anciens équipements militaires. 11 en existe deux semblables; ils font
partie d'une armure allemande complète, de la fin du xvie siècle.
Comme les autres parties du harnais, ils sont ornés de bandes gravées à l'eau-forte et dorées
sur fond d'acier poli.
Ce gantelet n'offre ni les grandes divisions transversales du miton, ni les cinq doigts séparés
qui se rencontrent ordinairement à cette époque. Il possède trois séries d'écaillés, articulées à
recouvrement, de façon que, le pouce étant logé à part, les quatre autres doigts devaient se
mouvoir ensemble deux par deux. Cette singulière disposition interdisait au propriétaire de cette
armure le maniement du pistolet, à une époque précisément où l'usage de l'arme à feu s'était
étendu des chevau-légers à la gendarmerie et tendait à la suppression de la lance à rondelle
d'acier.
Eue Van Vinkeroy,
Conservateur adjoint du Musée royal d'antiquités
(Lu suite prochainement.) et d'armures de Bruxelles.
c U L-DE-LAMPE
composé par le chevalier E. A. Petitot et gravé par Baratti et Giul. Zuliani.
Ce personnage est armé d'une lance à rocher, (fer à trois dents) et à rondelle d'acier; la
hampe à évidements porte une tringle. L'anneau, glissant le long de cette tringle, recevait une
courroie qui permettait de porter la lance au bras, comme le font encore actuellement nos
lanciers.
A la fin du xvi° siècle, la lance, suivant en cela les destinées de la gendarmerie, avait
beaucoup perdu de son importance. A l'époque de sa splendeur, au xvc siècle, sa longueur était
d'environ cinq mètres et, dans les joutes, les lances étaient mesurées avec le plus grand soin, afin
d'éviter que l'un des champions eût l'avantage sur son adversaire.
VII
gantelet allemand, de la fin du xvi0 siècle
Le gantelet que nous reproduisons offre un curieux exemple des anomalies que l'on ren-
contre parfois dans l'étude des anciens équipements militaires. 11 en existe deux semblables; ils font
partie d'une armure allemande complète, de la fin du xvie siècle.
Comme les autres parties du harnais, ils sont ornés de bandes gravées à l'eau-forte et dorées
sur fond d'acier poli.
Ce gantelet n'offre ni les grandes divisions transversales du miton, ni les cinq doigts séparés
qui se rencontrent ordinairement à cette époque. Il possède trois séries d'écaillés, articulées à
recouvrement, de façon que, le pouce étant logé à part, les quatre autres doigts devaient se
mouvoir ensemble deux par deux. Cette singulière disposition interdisait au propriétaire de cette
armure le maniement du pistolet, à une époque précisément où l'usage de l'arme à feu s'était
étendu des chevau-légers à la gendarmerie et tendait à la suppression de la lance à rondelle
d'acier.
Eue Van Vinkeroy,
Conservateur adjoint du Musée royal d'antiquités
(Lu suite prochainement.) et d'armures de Bruxelles.
c U L-DE-LAMPE
composé par le chevalier E. A. Petitot et gravé par Baratti et Giul. Zuliani.