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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 4,1.1901/​1902

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No.41 (Février 1902)
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Soulier, Gustave: Croquis d'intérieurs
DOI Artikel:
Bouyer, Raymond: La renaissance des arts décoratifs et son initiateur en France
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https://doi.org/10.11588/diglit.34268#0232

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L'ART DECORATIF

aura à y poser, repose à ses deux extrémités
sur deux mêmes consoles rejoignant tes
pieds. La silhouette imprévue de ta silhouette
est encore une fois d'accord avec sa meit-
ieure compréhension. Et t'on peut remarquer
aussi ce nteubte d'antichambre, dont te
fronton rayonnant offre ptus de surface pour
supporter les portemanteaux, en même temps
que le dessin intéressant se trouve par ceta
même trouvé.
On serait heureux si de tels exemptes
pouvaient convaincre tous ceux qui cherchent
des formes nouvelles de meubles qu'ils ne
doivent pas prendre pour point de départ de
leurs recherches la nouveauté à toute force,
niais la compréhension aussi exacte que pos-
sible du meuble qu'il s'agit de réaliser, de
sa nature, de sa place, de son utilité véri-
table. On peut être assuré que l'originalité
vraie et estimable s'ensuivra ; cette intelli-
gence lucide du meuble ne peut aller sans
elle. GUSTAVE SOULIER.

LA RENAISSANCE DES ARTS
DÉCORATIFS
ET SON INITIATEUR EN FRANCE '
ous la brume angoissante de l'hiver, les
ruines mêmes de l'Exposition dispa-
raissent... Mais d'autres vestiges demeurent
comme un enseignement. Et le souvenir n'est
pas à jamais perdu de ce qui fut, pendant
six mois, la revanche ostensible des arts, si
longtemps méprisés, du décor. Ce lumineux
souvenir se présente aujourd'hui sous forme
d'un beau livre.
En sa couverture originale de Georges
Auriol et richement illustré par l'héliogravure,
ce volume a pour titre : La DécoraLon ef /gj
y/zLzzAù'z'gx R'ar? à /'L'rtyoxz'L'o/;
tfg r^oo ; il a pour auteur celui même qui
a provoqué cette renaissance : un philosophe
militant, qui peut la revendiquer comme
son œuvre. Nos lecteurs ont nommé M.
Roger Marx.

^Toutes les illustrations de cet article sont
extraites de l'ouvrage : « La DéroznRoz: et /e$
L!<Lz.s;r;'es La;*tà /'Larposùi'o;: MuyeziseLe nie
rpoo «, par M. Roger Marx (Ch. Delagrave,
éditeur; Paris, moi.)

A l'heure d'une victoire acquise ou d'un
progrès obtenu, la curiosité, d'accord avec
la justice, se plaît à remonter vers les ori-
gines, à comparer tgoo, qui fut un midi,
avec 1889, qui n'était qu'une aube. En re-
gard du passé, le présent n'apparaît que
mieux en son vrai jour. Le rayon réchauffe
plus vivement quand on évoque l'ombre où
il prit naissance. Et maintenant qu'il n'y a
plus guère de critique d'art, ou plutôt que
la critique d'art se met en péril, en subor-
donnant trop volontiers les perspectives aux
exigences toujours accrues de l'actualité,
n'est-il pas d'autant plus attachant de ren-
contrer, au seuil de cette renaissance déco-
rative, non seulement une érudition qui
connaît par cœur le passé, mais une âme
vigilante, active, audacieuse, réformatrice,
qui prévoit et conduit l'avenir: telles, en
Angleterre, au milieu du «siècle dernier x,
les voix écoutées des William Morris et des
John Ruskin; et telle, parmi nous, voici
douze ans, la clairvoyante conviction de
M. Roger Marx. Si l'historien qui explique les
résultats se fait écouter, combien plus per-
suasif apparaît le penseur qui les prépare?
Aussi bien retrouvons-nous avec joie
dans nos dossiers un numéro jauni du VoL
ftnre, daté du niai [889; à propos du
vernissage routinier, de l'ouverture du Salon
qui n'est pas le « résumé « de la production
contemporaine, puisque nos chefs d'école en
sont absents et que nos ouvriers d'art en
sont exclus, M. Roger Marx s'élève, dès lors,
avec feu contre cet ostracisme : « Comme
s'ils ne s'étaient point placés au rang des
créateurs en donnant la forme et la vie à la
matière! Comme s'ils ne méritaient pas le
titre d'artistes et la part d'applaudissements
que la mode s'est accoutumée à réserver sans
partage, en dépit de toute équité, aux expo-
sants du Palais de l'Industrie ! x Et l'écrivain
ne se contente plus de protester, de déplorer
un état de choses vraiment inique et ruineux;
ses regrets se haussent jusqu'à ce cri d'avant-
garde: « U77 JLRoz! MgiiT/LaR/AeiT! ee/zn
77: 0 77 f7T7Y: /'g^07*f g.?/Lg?2<yZ2e <LM7?g f2727Zge, M7ZA'
7*gRgg77ggX TttMgM77g A07*?g, <MXe77?à/g7Tt /gX
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faà/2'7* /g r?gve/qpge77?e7?? /og'ig'Mg g? 7777 ah;
g'g772e7;<??207Z<R...X
Il ne suffit pas, en effet, de rencontrer, de
loin en loin, les ouvriers d'art industriel à
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