JUILLET 1909
Du Al*ug*z7zezzf zLzzzz fozzz^euzz, de M. Bar-
tholomé, entre les quatre piliers, une figure
d'ange semble s'élever, et l'auteur l'a bien
faite exempte de poids terrestre et planant.
De M. Escoula nous trouvons une A[p*77?p/7e
T?.? Aozzzœey, qui comporte, comme tout ce
que fait M. Escoula, beaucoup de simplicité
avenante. Du même, un Jeztzze Rez'gezy
agreste et Huet, et deux bustes en marbre,
T7zg*e/zzA et Ccezzz* yzzzzjf/e, créations tendres.
Les statuettes parisiennes de M. Dejean sont
toujours Unes et mouvementées. Les Vallgren
sont toujours délicieux de vie surprise et
originalement vus, comme on pourra s'en
rendre compte par cette statuette
de ADie AcAU, lyriquement
dressée dans son élan tragique,
avec ses mains jointes sous son
masque mobile. Avec autant
d'élégance, mais dans une ma-
nière plus précise, J. Dampt
nous évoque JezzzzexAe sous
l'apparence de deux jeunes
biles enlacées, l'une le bras
passé sur le cou de son amie
qui présente une pomme. C'est
d'un symbolisme ancien, mais
avec la pureté des Tanagra. De
M. Camille Lefebvre il faut
citer la tête de femme recou-
verte d'une étoffe lourde en
forme d'auvent, dans le recul
duquel s'inscrit un visage dou-
loureux et résigné. De M. Cons-
tantin Meunier, un significatif
portrait de M. Camille Lemon-
nier et une solide et rude tête
d'Efo77777ze &z pezzp/e, dans la-
quelle nos lecteurs pourront
admirer la pénétrante compré-
hension du labeur humain qui
anime toute l'œuvre du maître.
A côté de ce buste sévère, j'en
citerai un tout au contraire
coquet et d'une délicate cou-
leur, PcmùYiz'f aL ybz7777ze, par
M. Reymond de Broutelles.
De M. J. Desbois une belle res-
semblance de Rodin et d'autres
bustes remarquables par MM.
Bartholomé, Gaston et Lucien
Schnegg, Granet, Devillez, H.
Cordier, Vernhes, Aronson et
M"^ Charlotte Besnard. M"° M. DEMAGNEZ
A la suite de Constantin Meunier, un
grand nombre de sculpteurs ont de plus en
plus puisé leurs sujets dans l'existence du
peuple. Ils aiment à surprendre l'ouvrier
dans la noble attitude du travail et nous in-
téressent à la vie sociale, à ses luttes, à ses
désiderata comme à sa beauté.. C'est tout
d'abord Dalou, le maître regretté, avec son
Rur-M?? si sobrement et si sainement exprimé
dans sa rugosité champêtre. Puis c'est
M. Léon Fagel qui, dans son ALtzzf-zœ/z'e/,
met en scène des « forts M, l'un portant sur
ses épaules robustes un sac pesant, tandis
que l'autre, assis, mange sur le pouce son
SOURCE D'AMOUR (PLATRE)
tôt
Du Al*ug*z7zezzf zLzzzz fozzz^euzz, de M. Bar-
tholomé, entre les quatre piliers, une figure
d'ange semble s'élever, et l'auteur l'a bien
faite exempte de poids terrestre et planant.
De M. Escoula nous trouvons une A[p*77?p/7e
T?.? Aozzzœey, qui comporte, comme tout ce
que fait M. Escoula, beaucoup de simplicité
avenante. Du même, un Jeztzze Rez'gezy
agreste et Huet, et deux bustes en marbre,
T7zg*e/zzA et Ccezzz* yzzzzjf/e, créations tendres.
Les statuettes parisiennes de M. Dejean sont
toujours Unes et mouvementées. Les Vallgren
sont toujours délicieux de vie surprise et
originalement vus, comme on pourra s'en
rendre compte par cette statuette
de ADie AcAU, lyriquement
dressée dans son élan tragique,
avec ses mains jointes sous son
masque mobile. Avec autant
d'élégance, mais dans une ma-
nière plus précise, J. Dampt
nous évoque JezzzzexAe sous
l'apparence de deux jeunes
biles enlacées, l'une le bras
passé sur le cou de son amie
qui présente une pomme. C'est
d'un symbolisme ancien, mais
avec la pureté des Tanagra. De
M. Camille Lefebvre il faut
citer la tête de femme recou-
verte d'une étoffe lourde en
forme d'auvent, dans le recul
duquel s'inscrit un visage dou-
loureux et résigné. De M. Cons-
tantin Meunier, un significatif
portrait de M. Camille Lemon-
nier et une solide et rude tête
d'Efo77777ze &z pezzp/e, dans la-
quelle nos lecteurs pourront
admirer la pénétrante compré-
hension du labeur humain qui
anime toute l'œuvre du maître.
A côté de ce buste sévère, j'en
citerai un tout au contraire
coquet et d'une délicate cou-
leur, PcmùYiz'f aL ybz7777ze, par
M. Reymond de Broutelles.
De M. J. Desbois une belle res-
semblance de Rodin et d'autres
bustes remarquables par MM.
Bartholomé, Gaston et Lucien
Schnegg, Granet, Devillez, H.
Cordier, Vernhes, Aronson et
M"^ Charlotte Besnard. M"° M. DEMAGNEZ
A la suite de Constantin Meunier, un
grand nombre de sculpteurs ont de plus en
plus puisé leurs sujets dans l'existence du
peuple. Ils aiment à surprendre l'ouvrier
dans la noble attitude du travail et nous in-
téressent à la vie sociale, à ses luttes, à ses
désiderata comme à sa beauté.. C'est tout
d'abord Dalou, le maître regretté, avec son
Rur-M?? si sobrement et si sainement exprimé
dans sa rugosité champêtre. Puis c'est
M. Léon Fagel qui, dans son ALtzzf-zœ/z'e/,
met en scène des « forts M, l'un portant sur
ses épaules robustes un sac pesant, tandis
que l'autre, assis, mange sur le pouce son
SOURCE D'AMOUR (PLATRE)
tôt