L'ART DECORATIF
et qui ne s'expliquent pas. Un piano de cette
forme est par lui-même lourd et encombrant;
il faudrait se préoccuper de l'alléger autant
que possible, tout en donnant à la construc-
tion la force d'appui qu'elle nécessite.
M. Louis Bigaux, qui est toujours un
décorateur plein de ressources, fécond sur-
tout en détails élégants, expose un cabinet
de travail d'une coloration générale fort
agréable par ses tons verts et mordorés, quoi-
que les bois teintés me semblent presque
toujours une erreur dans le mobilier mo-
derne. Les applications de cuivre rouge
ajoutent aux meubles beaucoup d'agrément,
et la construction de la bibliothèque, du bu-
reau, de la cheminée, est simple et bonne.
Le fauteuil et le canapé prennent une parti-
cularité de forme trop voulue, qui n'ajoute
rien au confort qu'ils offrent : voilà de ces
recherches inutiles, où l'on regrette de voir
d'intéressants artistes user leurs facultés. Il
est plus reposant de voir régner l'ordre et la
cadence dans
!es lignes d'un
meuble. M.
Bigaux a uti-
iisé des par-
quets en mar-
queterie, dont
le procédé
vient d'Alle-
magne et qui
sont d'un très
intéressant ef-
fet, tout en
ne dépassant
pas les prix de
nos parqueta-
ges courants ;
en cela rési-
dent les vrais
perfectionne-
ments.
M. Séguy,
que l'on con-
naissait sur-
tout jusqu'ici
pour ses cuirs
incrustés et
ciselés, expose
une chambre
à coucher de
à pan-
neaux de laque
d'un effet nou-
veau. La table-
secrétaire, l'ar-
moire, le lit,
dans leur
f orme très
simple, ne sont
pas exempts
d'une certaine
par les
no ver,
TONY SELMERSHEIM
DECOR DE SALON (PANNEAUX DE CHARLES GUÉRIN)
grâce.
I/O
et qui ne s'expliquent pas. Un piano de cette
forme est par lui-même lourd et encombrant;
il faudrait se préoccuper de l'alléger autant
que possible, tout en donnant à la construc-
tion la force d'appui qu'elle nécessite.
M. Louis Bigaux, qui est toujours un
décorateur plein de ressources, fécond sur-
tout en détails élégants, expose un cabinet
de travail d'une coloration générale fort
agréable par ses tons verts et mordorés, quoi-
que les bois teintés me semblent presque
toujours une erreur dans le mobilier mo-
derne. Les applications de cuivre rouge
ajoutent aux meubles beaucoup d'agrément,
et la construction de la bibliothèque, du bu-
reau, de la cheminée, est simple et bonne.
Le fauteuil et le canapé prennent une parti-
cularité de forme trop voulue, qui n'ajoute
rien au confort qu'ils offrent : voilà de ces
recherches inutiles, où l'on regrette de voir
d'intéressants artistes user leurs facultés. Il
est plus reposant de voir régner l'ordre et la
cadence dans
!es lignes d'un
meuble. M.
Bigaux a uti-
iisé des par-
quets en mar-
queterie, dont
le procédé
vient d'Alle-
magne et qui
sont d'un très
intéressant ef-
fet, tout en
ne dépassant
pas les prix de
nos parqueta-
ges courants ;
en cela rési-
dent les vrais
perfectionne-
ments.
M. Séguy,
que l'on con-
naissait sur-
tout jusqu'ici
pour ses cuirs
incrustés et
ciselés, expose
une chambre
à coucher de
à pan-
neaux de laque
d'un effet nou-
veau. La table-
secrétaire, l'ar-
moire, le lit,
dans leur
f orme très
simple, ne sont
pas exempts
d'une certaine
par les
no ver,
TONY SELMERSHEIM
DECOR DE SALON (PANNEAUX DE CHARLES GUÉRIN)
grâce.
I/O