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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 4,2.1902

DOI Heft:
No. 49 (Octobre 1902)
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Frantz, Henri: Les aquarelles de Francis Auburtin
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https://doi.org/10.11588/diglit.34269#0300

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L'ART DECORATIF

représenter avec une rigoureuse fidélité et
sans s'écarter de son point de vue de déco-
rateur, toute ia dore et toute la faune qui
vit et palpite dans les profondeurs glauques
de la mer. Aussi bien cette œuvre fut repro-
duite ici même, et je n'y insisterai donc pas,
pas plus que sur M mz Cmzg*?L, grande
composition exécutée pour le Musée de
Marseille, et où M. Auburtin représentait des
barques de pêche secouées par un coup de

de fête, et qui a été reproduite et parfai-
tement expliquée ici même.
Si à ces œuvres nous joignons les deux
peintures qui ornaient l'un des palais de
l'esplanade des Invalides et le Palais des
Pêches à l'Exposition universelle, nous aurons
cité les grandes décorations que l'artiste a
jusqu'ici à son actif et qui proclament si
hautement ia puissance de ses qualités de
peintre et la hauteur de son imagination.



mistral sur le golfe du Lion, avec dans le
fond de la grande toile les collines abruptes
se détachant sur le ciel clair. A cette œuvre
il fallait un pendant, et Al. Auburtin peignit
M Cu/uzz^zze qui est selon moi le morceau
magistral qu'il ait signé jusqu'ici. L'œuvre
achevée en iqoo fut expédiée directement au
Palais Longchamp et ne fut pas vue du
public parisien, si ce n'est de quelques
amateurs d'art qui eurent les loisirs d'aller
l'admirer dans l'atelier de Benjamin-Constant,
à la Grande-Jatte. En dehors de quelques
décorations exécutées pour des hôtels parti-
culiers, M. Auburtin fit encore un panneau
décoratif pour le nouveau buffet de la gare
de Lyon. Cette année, enhn, on a vu au
Salon une grande frise décorative, premier
fragment d'un ensemble destiné à une salle

Partout, Al. Auburtin — et nous ne faisons
que répéter ici une opinion souvent beau-
coup mieux émise que par nous-méme -
se montre véritablement ùecozYtfezz;*, préoc-
cupé de subordonner les détails de son
œuvre aux qualités générales de celle-ci, de
lui faire jouer son rôle dans un ensemble
architectural, au lieu de se contenter comme
tant d'autres artistes de faire de la peinture
de chevalet à une grande échelle. Alais ce
n'est pas encore une fois ce côté du talent
de M. Auburtin que nous voulons étudier
ici. Nous délaisserons aujourd'hui les déco-
rations qu'il a signées en ces dernières
années pour d'autres aspects plus intimes
de son activité. Car le peintre, convaincu
que le véritable artiste est celui qui cherche
sans cesse, qu'il n'est pas d'écueil plus dan-
 
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