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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 4,2.1902

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No. 50 (Novembre)
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Bramson, Jacques: Les étains
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https://doi.org/10.11588/diglit.34269#0381

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NOVEMBRE fë02


SCHERF (xOS!RtS^ ET (USlSa)

rester les grands modèles pour les mode-
leurs soucieux de donner aux objets un
caractère simple et naturel en même temps
qu'intiniment de fraîcheur.
La maison Kayser nous avait déjà pré-
senté à l'exposition de iqoo un ensemble
très complet de ses produits. Si nous y
avons trouvé souvent des motifs très chargés
nous y avons découvert par contre quelque-
lois une décoration horale très sentie bien
que — ou plutôt parce que très simple. Le
fuchsia, le cyclamen, le muguet y étaient
traités et appliqués avec beaucoup de bonheur.
La maison a depuis créé un certain nombre de
modèles nouveaux. Des deux cruchons que
nous reproduisons celui de gauche a une
forme plus élégante, plus svelte et originale
que celui de droite. Mais le motif décoratif

de ce dernier est très plai-
sant. Les trois branches
d'ombellifères dont les
deux premières s'enlacent
élégamment autour de la
panse et dont la trois-
ième fait grimper les
minces tiges de ses heurs
jusqu'au bord, est d'un
très bel effet.
La soupière se pré-
sente à nous avec des
lignes très simples et très
élégantes. La décoration
de feuilles de vigne et
de petites grappes en est
également très heureux.
Des touffes de feuilles de
très peu de relief, traitées
avec un sentiment très
vrai et très juste de la nature, se groupent
autour des anses; elles sont séparées par
des rubans entrelacés qui vont de chaque
coté entourer l'orifice du vase. Quelques
grapillons sont jetés çà et là sur le bord
du plat. Le seau à glace que nous reprodui-
sons à côté du bol est d'une forme très sobre,
d'une ornementation discrète et originale. Des
épis de maïs s'égrènent le long des anses.
La forme et l'ornementation, très discrètes
l'une et l'autre, s'allient peut-être plus har-
monieusement encore dans les modèles de
la maison Gallia (Chéron).
D'un ovoïde très élancé, la cafetière
vient s'encastrer dans ses quatre pieds, dont
chaque paire, en lorme de fer à cheval un
peu évasé, semble être appliquée au corps
du vaisseau par des feuilles d'oxalis. Dix


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