DECEMBRE 1902
iume possible. Les tiroirs, coffres, armoires,
étagères de verre, y sont bien compris poul-
ies divers besoins de la toilette, de même
que le fonctionnement des robinets d'eau
chaude et d'eau froide, l'écoulement des
eaux, l'éclairage en sont parfaitement com-
binés.
L'intérêt plastique de ces meubles, si
l'on excepte de très légers accents de sculp-
ture rehaussant le mobilier de la salle à
manger, de la chambre à coucher ou du
cabinet de travail, est demandé au modelé
souple du bois, aux gorges qui encadrent
les panneaux, mettant en valeur les plans
divers par le jeu des lumières et des ombres
douces. Les contours s'arrondissent, les
charpentes s'affirment par le développement
suivi d'une même nervure.
La qualité meme des bois et leur colo-
ration y' est recherchée et graduée; la
chambre à coucher et la salle à manger
sont construites en noyer; le cabinet de
travail, dont quelques parties ont figuré au
dernier Salon de la Société Nationale, est
PIERRE SELMERSHEIM Lattre
de à 772<Mg*er
fait en bois de padouck, ce bois congolais
d'un rouge puissant, qui prend avec les
années une chaleur contenue. Quant au ca-
binet de toilette, il est tout éclairé et égayé
par ce frêne verni, aux larges veinures moi-
rées.
Pour entourer cette ébénisterie d'un vê-
tement sobre et pourtant aimable à l'œil et
sans froideur, M. Pierre Selmersheim a eu
recours à des toiles teintées, exécutées par
MM. .îolly et Sauvage, et dont il a lui-
même donné les motifs. Tantôt c'est une
tonalité unie qui s'allie à la couleur du
bois, tandis qu'une frise se poursuit simple-
ment sous la corniche ; tantôt un motif ré-
pété se combine sur toute la surface murale.
Nous avons eu l'occasion de dire comment
les deux systèmes pouvaient se concevoir.
D'autres détails seraient à examiner dans
38-
PIERRE SELMERSHEIM
iume possible. Les tiroirs, coffres, armoires,
étagères de verre, y sont bien compris poul-
ies divers besoins de la toilette, de même
que le fonctionnement des robinets d'eau
chaude et d'eau froide, l'écoulement des
eaux, l'éclairage en sont parfaitement com-
binés.
L'intérêt plastique de ces meubles, si
l'on excepte de très légers accents de sculp-
ture rehaussant le mobilier de la salle à
manger, de la chambre à coucher ou du
cabinet de travail, est demandé au modelé
souple du bois, aux gorges qui encadrent
les panneaux, mettant en valeur les plans
divers par le jeu des lumières et des ombres
douces. Les contours s'arrondissent, les
charpentes s'affirment par le développement
suivi d'une même nervure.
La qualité meme des bois et leur colo-
ration y' est recherchée et graduée; la
chambre à coucher et la salle à manger
sont construites en noyer; le cabinet de
travail, dont quelques parties ont figuré au
dernier Salon de la Société Nationale, est
PIERRE SELMERSHEIM Lattre
de à 772<Mg*er
fait en bois de padouck, ce bois congolais
d'un rouge puissant, qui prend avec les
années une chaleur contenue. Quant au ca-
binet de toilette, il est tout éclairé et égayé
par ce frêne verni, aux larges veinures moi-
rées.
Pour entourer cette ébénisterie d'un vê-
tement sobre et pourtant aimable à l'œil et
sans froideur, M. Pierre Selmersheim a eu
recours à des toiles teintées, exécutées par
MM. .îolly et Sauvage, et dont il a lui-
même donné les motifs. Tantôt c'est une
tonalité unie qui s'allie à la couleur du
bois, tandis qu'une frise se poursuit simple-
ment sous la corniche ; tantôt un motif ré-
pété se combine sur toute la surface murale.
Nous avons eu l'occasion de dire comment
les deux systèmes pouvaient se concevoir.
D'autres détails seraient à examiner dans
38-
PIERRE SELMERSHEIM