L'ART DÉCORATIF
et
dis-
cret
—
et i
1 n'y
a pas ce-
pen
dant
un
seul
dé t
ail ,
es rideaux jus-
art n'ait laissé
encore une
depuis les meubles et
qu'aux serrures, où
son empreinte.
Nous retrouvons
belle cheminée en marbre blanc, pour-
vue dun appareil à gaz construit spé-
cialement, et devant laquelle est placé
un écran orné de vitraux. Des vitraux
également ornent la partie supérieure
des embrasures, comme dans le cabinet
de travail décrit tout à l'heure. Avec les
tentures et les étoffes des meubles, le
jeu des verres colorés fait une symphonie
en gris et mauve d'une douceur exquise.
Qu'on n'aille pas supposer, d'ailleurs, qu'il
y entre la moindre langueur, la moindre
mièvrerie : un des mérites de l'artiste est de
se plaire aux nuances délicates et de savoir
en multiplier le charme sans porter atteinte
au caractère ni à la force de son oeuvre.
On peut même dire que M. Abel Landry
serait plutôt porté par son tempéraments
rechercher les effets de vigueur et de sim-
plicité. On le devine surtout à voir ses
meubles, toujours étudiés de manière scru-
puleuse au point de vue pratique, et, par
cela même, d'une architecture essentielle
rarement critiquable. Mais à côté de ces
qualités fondamentales, celles du décorateur
apparaissent, ni sacrifiées, ni même reléguées
au second plan, ni non plus prépondérantes
- tout simplement à leur place, et dans la
mesure voulue.
La mesure ! voilà une des qualités qu'on
A. LANDRY C/MÙe en ù?c;.$é
aimerait voir constamment observée dans les
tentatives de l'art moderne. C'est aussi
une de celles dont on doit le plus souvent
regretter l'absence. Le sentiment de la mesure
peut être inné chez un artiste de goût — il
ne peut que gagner dans l'application.
ÉMILE SEDEYN
A. LANDRY
20
et
dis-
cret
—
et i
1 n'y
a pas ce-
pen
dant
un
seul
dé t
ail ,
es rideaux jus-
art n'ait laissé
encore une
depuis les meubles et
qu'aux serrures, où
son empreinte.
Nous retrouvons
belle cheminée en marbre blanc, pour-
vue dun appareil à gaz construit spé-
cialement, et devant laquelle est placé
un écran orné de vitraux. Des vitraux
également ornent la partie supérieure
des embrasures, comme dans le cabinet
de travail décrit tout à l'heure. Avec les
tentures et les étoffes des meubles, le
jeu des verres colorés fait une symphonie
en gris et mauve d'une douceur exquise.
Qu'on n'aille pas supposer, d'ailleurs, qu'il
y entre la moindre langueur, la moindre
mièvrerie : un des mérites de l'artiste est de
se plaire aux nuances délicates et de savoir
en multiplier le charme sans porter atteinte
au caractère ni à la force de son oeuvre.
On peut même dire que M. Abel Landry
serait plutôt porté par son tempéraments
rechercher les effets de vigueur et de sim-
plicité. On le devine surtout à voir ses
meubles, toujours étudiés de manière scru-
puleuse au point de vue pratique, et, par
cela même, d'une architecture essentielle
rarement critiquable. Mais à côté de ces
qualités fondamentales, celles du décorateur
apparaissent, ni sacrifiées, ni même reléguées
au second plan, ni non plus prépondérantes
- tout simplement à leur place, et dans la
mesure voulue.
La mesure ! voilà une des qualités qu'on
A. LANDRY C/MÙe en ù?c;.$é
aimerait voir constamment observée dans les
tentatives de l'art moderne. C'est aussi
une de celles dont on doit le plus souvent
regretter l'absence. Le sentiment de la mesure
peut être inné chez un artiste de goût — il
ne peut que gagner dans l'application.
ÉMILE SEDEYN
A. LANDRY
20