L'ART DECORATIF
Et il est à remarquer que pour une fois
c'est la plante elle-même qui servira à exécuter
l'anse du drageoir. Signalons aussi son buste
d'enfant si vrai d'observation.
M. Arthur Jacquin a envoyé un petit
meuble à étagères, orné de cuivre, d'émail et
de peintures, très heureusement composé,
des coupes, des drageoirs, des boites à
poudre et de nombreux bijoux. Dans ce do-
maine de fantaisie qu'est l'art du bijou, ii
se laisse aller à la fantaisie la plus libre; i!
mélange les métaux précieux, les émaux,
les pierreries et trouve ainsi des objets fa-
miliers et charmants. J'ai dit qu'il n'était
pas le seul d'ailleurs à avoir exposé des
bijoux : MM. Belville et Verneuil ont fait
quelle analogie peut exister entre un vase
et une plante, entre la silhouette d'une
amphore et celle d'une femme, pour chercher
à mettre cette analogie en évidence et à en
tirer un parti décoratif ; il se contente de
prendre une forme usuelle quasi-géomé-
trique et de la décorer ensuite. Là il est vé-
ritablement maître. Tout ce qu'on pourrait
lui reprocher serait de donner parfois à
cette décoration trop de relief, ce qui ren-
drait l'usage des plats incommode, mais
cela est assez exceptionnel et tel drageoir
d'étain entouré de gui finement ciselé est
une petite merveille de goût et de mesure.
E. ROBERT Z,(377ipe (fer forgé et grès)
f<3è<2?-^*0777* de yÛ7-t3M.xd
Et il est à remarquer que pour une fois
c'est la plante elle-même qui servira à exécuter
l'anse du drageoir. Signalons aussi son buste
d'enfant si vrai d'observation.
M. Arthur Jacquin a envoyé un petit
meuble à étagères, orné de cuivre, d'émail et
de peintures, très heureusement composé,
des coupes, des drageoirs, des boites à
poudre et de nombreux bijoux. Dans ce do-
maine de fantaisie qu'est l'art du bijou, ii
se laisse aller à la fantaisie la plus libre; i!
mélange les métaux précieux, les émaux,
les pierreries et trouve ainsi des objets fa-
miliers et charmants. J'ai dit qu'il n'était
pas le seul d'ailleurs à avoir exposé des
bijoux : MM. Belville et Verneuil ont fait
quelle analogie peut exister entre un vase
et une plante, entre la silhouette d'une
amphore et celle d'une femme, pour chercher
à mettre cette analogie en évidence et à en
tirer un parti décoratif ; il se contente de
prendre une forme usuelle quasi-géomé-
trique et de la décorer ensuite. Là il est vé-
ritablement maître. Tout ce qu'on pourrait
lui reprocher serait de donner parfois à
cette décoration trop de relief, ce qui ren-
drait l'usage des plats incommode, mais
cela est assez exceptionnel et tel drageoir
d'étain entouré de gui finement ciselé est
une petite merveille de goût et de mesure.
E. ROBERT Z,(377ipe (fer forgé et grès)
f<3è<2?-^*0777* de yÛ7-t3M.xd