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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 5,1.1903

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Sedeyn, Émile: "Les arts réunis"
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https://doi.org/10.11588/diglit.34207#0172

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L'ART DECORATIF

Dirai-je encore que M. Jean Rémond
enveloppe d'une atmosphère exquisement
veloutée ses scènes bretonnes, où il y a aussi
de chauds effets de couleur, et quelquefois,
comme dans Mzzùzezvze, une façon ingénieuse
de voir et d'interpréter? Que M. G. Souillet
a des paysages parisiens d'une sérieuse


CLÉMENT MÈRE ET FRANZ WALDRAFF Æavard

qualité, quoique un peu froids? Et qu'on
peut en dire autant de ceux qu'expose
M. Louis Toussaint, d'une vision juste quand
il s'agit de la R/uce Nuz7z?-Aï<.'uzzeN ou de la
Azze /u RuzT/zezzzz'zzez'z'f, mais d'un métier
un peu inférieur à un thème aussi délicat
que celui du 7Jz*ozzz7/uz*7 xzzz* /u Nezzze? Il
faut nous en tenir là et quitter les paysa-
gistes si nous voulons n'oublier personne.
M. A. Thomas, avec sa TAz'ozz uzz?z^zze,
et M. H. Thiérot, qui a intitulé Aùi'gzv'e un
joli nu dans une lumière atténuée, et encore
M. Sonnier, dont j'allais oublier le joli
Coz'zz 7e Azfzére, nous fourniront une tran-

sition pour arriver aux sujets de genre avec
M. Lucien Monod, dont on aime toujours
autant les crayons et les sanguines. Il y a
dans la Rz*ozzzezzezz^e 7e TTzuzzozz, dans les
Ruzg*zzezzxeN et les nus réunis cette année
autant de charme et autant de grâce que
dans ceux de naguère, et c'est suffisant pour
maintenir leur réputation.
J'ai gardé pour la hn les fleurs
et les fruits de M. G. Lecreux, qui
sont d'une vérité exquise, d'une lu-
minosité et d'une transparence in-
comparables. L'auteur sait les grou-
per avec beaucoup d'art et réhabiliter
ainsi le tableau de fleurs, — tant
compromis par tant de demoiselles-
artistes.
A la sculpture, une des meilleures
choses est le JCQPzuzze Afu//uz*zzze de
M. Reymond- de Broutelles, très hn,
un peu trop hn peut-être, mais, par
cela même, d'une très vivante ex-
pression. Le Nez7zezzz* de M. Trenta-
coste est nerveux, hn et calme; on
y sent très vivement la tradition ita-
lienne, où se trahit la nationalité de
l'auteur, et une force très personnelle.
M. Paul Nocquet, au contraire, à
force de chercher l'originalité, tombe
quelquefois dans le bizarre, — défaut
qu'on pourrait reprocher à deux ou
trois jeunes sculpteurs de ce temps,
mais qu'on est tenté d'excuser, en
ce qu'il va à l'encontre de tant de
froideurs... Chez M. Nocquet, lorsque
le bizarre cède la place au naturel,
on se trouve en face d'une œuvre
harmonieuse et forte, comme la Aezzzzzze
7 /u /7^<-'"7<?i — ou d'œuvres curieusement
expressives, comme la Tezzzzzze ^zzz 77z7/e, la
J7tzzz7e, etc. Ne pas glisser sur cette pente.
Les bustes et projets de monuments de
M. Eugène Boverie ont de sérieuses qualités
d'ensemble, les statuettes de M. Engrand
ont beaucoup de grâce et de pittoresque. Le
7ezzzze ùzz//-?ez'7'zez' de M. Froment-Meurice,
dont il fallait voir aussi quelques plaquettes
fortement modelées, est une heureuse adap-
tation du grès Bigot à la statuaire ; et le
portrait d'Azzzz7e JJ7Aù*ô'zzz, statuaire finnois,
par M^o C. Benediks-Bruce, a du caractère,
un caractère qu'on doit reconnaître aussi

tqb
 
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