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Leroy, Maxime: L' école de Nancy: au pavillon de Marsan
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.34207#0206
L'ART DECORATIF
Galle triomphe sans conteste dans le
verre : il est alors incomparable. Tous ses
vases seraient à citer et chacun mériterait
une étude technique particulière. Nous pas-
sons, car la place nous manque, et nous
nous refusons à orner les belles œuvres
d'une simple épithète littéraire.
Victor Prouvé est parmi les meilleurs
artistes contemporains. Il a touché à tous
les arts; nulle technique ne lui est incon-
Tu ATA, coupe de bronze, le chef-
d'œuvre de l'artiste, encore que très discuté.
Des reliures, une des formes d'art qu'il a
renouvelées avec le plus de personnalité,
soit seul, soit en collaboration avec le re-
gretté Camille Martin ; des bijoux, en
collaboration avec Ch. Rivaud, le bi-
joutier parisien dont on connaît le talent
robuste et délicat tout à la fois ; des brode-
ries en collaboration avec Courteix; une
L. MAJORELLE
nue. Son exposition comprend un enscmnie
d'œuvres qui, par leur beauté, leur forme
patiente, leur sens du décor, leur métier
aussi, font songer inévitablement à ces pro-
digieux artistes de la Renaissance, maîtres
en matières, tout à la fois bons sculpteurs,
bons peintres, bons architectes, bons cise-
leurs.
Th, fozA 7?'gA <?M'or<Aœ e? heuzAe, toile
décorative de grande allure, claire, mouve-
mentée. Th, c'est la nature, parmi les pins,
les daturas, parmi l'abondante efflorescence
de toutes les forces rurales.
Caaapé
grille en fer forgé en collaboration avec
Robert; des sculptures, /u TL/?xG? Thre et
/'OmmAr, au fronton de la Maison du
Peuple, de Nancy; des dessins au fusain.
Nous aimons les études au fusain de Prouvé :
c'est ferme, précis, abondant. Son cravon a
plus de force encore que son pinceau. Il
devrait faire une exposition particulière de
ses dessins.
Excusons-nous de ne pas détailler davan-
tage l'œuvre de ces deux maîtres; mais nous
devons parler un peu longuement des jeunes.
Émile André est un architecte, qui veut
Galle triomphe sans conteste dans le
verre : il est alors incomparable. Tous ses
vases seraient à citer et chacun mériterait
une étude technique particulière. Nous pas-
sons, car la place nous manque, et nous
nous refusons à orner les belles œuvres
d'une simple épithète littéraire.
Victor Prouvé est parmi les meilleurs
artistes contemporains. Il a touché à tous
les arts; nulle technique ne lui est incon-
Tu ATA, coupe de bronze, le chef-
d'œuvre de l'artiste, encore que très discuté.
Des reliures, une des formes d'art qu'il a
renouvelées avec le plus de personnalité,
soit seul, soit en collaboration avec le re-
gretté Camille Martin ; des bijoux, en
collaboration avec Ch. Rivaud, le bi-
joutier parisien dont on connaît le talent
robuste et délicat tout à la fois ; des brode-
ries en collaboration avec Courteix; une
L. MAJORELLE
nue. Son exposition comprend un enscmnie
d'œuvres qui, par leur beauté, leur forme
patiente, leur sens du décor, leur métier
aussi, font songer inévitablement à ces pro-
digieux artistes de la Renaissance, maîtres
en matières, tout à la fois bons sculpteurs,
bons peintres, bons architectes, bons cise-
leurs.
Th, fozA 7?'gA <?M'or<Aœ e? heuzAe, toile
décorative de grande allure, claire, mouve-
mentée. Th, c'est la nature, parmi les pins,
les daturas, parmi l'abondante efflorescence
de toutes les forces rurales.
Caaapé
grille en fer forgé en collaboration avec
Robert; des sculptures, /u TL/?xG? Thre et
/'OmmAr, au fronton de la Maison du
Peuple, de Nancy; des dessins au fusain.
Nous aimons les études au fusain de Prouvé :
c'est ferme, précis, abondant. Son cravon a
plus de force encore que son pinceau. Il
devrait faire une exposition particulière de
ses dessins.
Excusons-nous de ne pas détailler davan-
tage l'œuvre de ces deux maîtres; mais nous
devons parler un peu longuement des jeunes.
Émile André est un architecte, qui veut