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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 5,1.1903

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https://doi.org/10.11588/diglit.34207#0212

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L'ART DECOR A T tF


lumières. Ce n'est pas à lui que l'on peut
reprocher de peindre toujours la même tête.
Nul ne se renouvelle davantage, ne conserve
autant dans sa facture de si grandes
qualités de constante jeunesse. Son Co//Ar
aL jaat'Ax (voir sous ce titre une nuque de
blonde, mousseuse et fondante; est un pur

LALtQUE
délice; la liseuse qu'il intitule 70'farA, la
ligure Nu??x z/77 c/zn^enzz zzozz*, et même 7/zza
/rév groyye /Pzzzzzzzz — qui flattera moins les
acheteurs — sont encore de suoerbes études
de peintre.
Les envois de M. Lévy-Dhurmcr sont
aussi très variés. Le portrait nocturne de
M"c X., d'une heureuse fantaisie, met bien
en valeur, en la frisant de bleu, cette na-
ture délicate de blonde. Des notes de Bre-
tagne et d'Algérie sont plus directement

fz/ex et senties, chacune avec un accent très
particulier. Au caractère propre d'une vision
de nature correspond une facture spéciale :
la petite marchande de carottes, qui a des
touffes de cheveux de la même couleur que
ses légumes; ce profil quasi-monacal qui se
détache sèchement sur une perspective de
T/7/e c/oxe, dans un coin perdu de
Bretagne ; la AAe uz*<A<? ou l'Ozz/erf-
AAzz/, dans leur variété de taches, con-
crètent, peut-on dire, des groupes de
sensations.
C'est aussi un très délicat artiste
que Léandre, qui, à côté de ses cari-
catures pleines de verve et d'observa-
tion, évoque de charmants portraits,
avec la mélancolie des grâces d'autre-
fois AorfrnA /A F. A. et Azz xozz-
iw?zr aie Gunauvzh.
Nous retrouvons aux Pastellistes
Es étincelantes visions de Gaston La
Touche, dont cherche à se rapprocher
M.GuiranddeScévola. M. La Touche
est moins personnel peut-être dans ses
Dnzzxezzxax, aperçues dans la féerie des
décors ; une Fzxaz/xa est d'un dessin
plus ferme que de coutume. Avec plai-
sir aussi on revoit l'heure mystérieuse
de M. Le Sidaner, où les fenêtres s'al-
lument. J'aime surtout le Auxxz'zz, d'une
notation plus complètement juste dans
l'étude des plans et de l'enveloppe.
M. Lhermitte dessine toujours admira-
blement en couleurs de vrais paysans
et de la vraie campagne, c'est-à-dire
celle que n'a jamais connue M. Jules
Breton; et M. René Ménard est repré-
senté par un seul beau pastel, de la
série de scs temples ruinés: Agz'zze.
M. Georges Picard, qui est un artiste
trop rare, ligure aux Pastellistes avec
un délicieux portrait de femme, doux
et souriant, pour lequel AJ. Moren-
villicr a su chercher un cadre intéressant;
et les paysages de M. Son nier ont beaucoup
de charme : le caractère un peu âpre de la
Corse s'unit cette fois-ci à des rives de
Bretagne.
L'Automobile-Club a voulu prendre
rang parmi les grands cercles artistiques, et
il a ouvert, lui aussi, son petit salon. La
tentative a été fort médiocre d'un côté — le
côté de la peinture, où je ne vois guère à
relever que les Forain, un cravon de Pliant
 
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