L'ART DECORATIF
L. GAILLARD ÆpÙZg*/e <2 cAgRCHA*
(Coquelin Cadet) et les tableaux de Guinier;
mais dans le domaine des arts précieux,
elle a été tout à fait remarquable et n'a pas
à craindre de concurrence dans les cercles
rivaux ; peut-être l'Automobile-Club ferait-il
mieux de s'en tenir à cette spécialité s'il ne
peut réussir à corser la contribution des
peintres.
René Lalique faisait à l'Automobile les
honneurs d'une vitrine qui eût fait la gloire
d'une Exposition plus importante. Nous re-
produisons deux des exquis pendants qu'il
nous montrait. Son art échappe aux réseaux
des classifications, des étiquettes et des re-
cettes. C'est un art qui ne cesse de vivre et
de remuer, de respirer tout ce qui est au-
tour de nous. Des peignes charmants, un
délicieux diadème de roses, complétaient cet
envoi, où les émaux, les pierres sculptées,
l'ivoire et les brillants sobrement répartis
composaient une palette toujours diversifiée.
Très intéressante encore la collection de
peignes et épingles de M. Lucien Gaillard,
qui est aussi un amateur des matières ex-
ploitées de façon neuve et des motifs pris
de tous côtés dans la nature, presque au
hasard, sachant que le caractère décoratif
peut être dégagé de toutes les formes natu-
relles.
Le bracelet revient en faveur, avec un
enrichissement de sa valeur ornementale; ce
sont surtout des modèles de bracelets que
nous avons retenus dans la vitrine de
M. Fouquet, qui s'efforce d'en composer un
dessin agréable : citons particulièrement un
feuillage d'or légèrement émaillé, d'où pen-
dent des graines à côtes formées par du
corail rose.
Relevons encore les alertes portraits-
statuettes de Théodore Rivière, et une Rm?-
fùére de Gardet; on revoyait le superbe
SAP?? George de M. Paul Roussel, — déjà
vu au Salon, il y a deux ans, — quelques
groupes d'ivoire et de bois de M. Dampt,
et des figurines d'Alexandre Charpentier.
L. GAILLARD
186
L. GAILLARD ÆpÙZg*/e <2 cAgRCHA*
(Coquelin Cadet) et les tableaux de Guinier;
mais dans le domaine des arts précieux,
elle a été tout à fait remarquable et n'a pas
à craindre de concurrence dans les cercles
rivaux ; peut-être l'Automobile-Club ferait-il
mieux de s'en tenir à cette spécialité s'il ne
peut réussir à corser la contribution des
peintres.
René Lalique faisait à l'Automobile les
honneurs d'une vitrine qui eût fait la gloire
d'une Exposition plus importante. Nous re-
produisons deux des exquis pendants qu'il
nous montrait. Son art échappe aux réseaux
des classifications, des étiquettes et des re-
cettes. C'est un art qui ne cesse de vivre et
de remuer, de respirer tout ce qui est au-
tour de nous. Des peignes charmants, un
délicieux diadème de roses, complétaient cet
envoi, où les émaux, les pierres sculptées,
l'ivoire et les brillants sobrement répartis
composaient une palette toujours diversifiée.
Très intéressante encore la collection de
peignes et épingles de M. Lucien Gaillard,
qui est aussi un amateur des matières ex-
ploitées de façon neuve et des motifs pris
de tous côtés dans la nature, presque au
hasard, sachant que le caractère décoratif
peut être dégagé de toutes les formes natu-
relles.
Le bracelet revient en faveur, avec un
enrichissement de sa valeur ornementale; ce
sont surtout des modèles de bracelets que
nous avons retenus dans la vitrine de
M. Fouquet, qui s'efforce d'en composer un
dessin agréable : citons particulièrement un
feuillage d'or légèrement émaillé, d'où pen-
dent des graines à côtes formées par du
corail rose.
Relevons encore les alertes portraits-
statuettes de Théodore Rivière, et une Rm?-
fùére de Gardet; on revoyait le superbe
SAP?? George de M. Paul Roussel, — déjà
vu au Salon, il y a deux ans, — quelques
groupes d'ivoire et de bois de M. Dampt,
et des figurines d'Alexandre Charpentier.
L. GAILLARD
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