L'ART DÉCORATIF
reproduction de ce tableau de la LuzzzzV/e
Lz'e/e-Grz/TAz, de même que des portraits de
Lzzcz'ezz AzAzozz et de C/uzzLe DaûzzA^. Dans
cette peinture abondante et sobre, tout
comme dans celle de M. Simon, l'artiste
reste aussi éloigné du trompe-l'œil que de
l'à-plat ; il veut donner l'impression de la
vie, des beaux modelés, mais autant que
des nôtres, aime aussi grouper plusieurs
personnages dans une de ces scènes vivan-
tes qui, gardant tout le caractère étudié de
portraits, le trait individuel, revêtent cepen-
dant un aspect de généralisation ; l'observa-
tion précise ajoute à la scène populaire une
intensité d'accent remarquable. Avec ce don
de vie et d'observation, M. Zuloaga possède
LE SIDANER Le Bozz%M<?Z
l'œuvre du peintre peut communiquer cette
impression, avec une matière qui garde son
mérite propre, sa densité et sa contexture,
indépendamment des corps divers dont elle
veut rendre l'effet. La touche de l'artiste,
les harmonies de couleurs, la façon dont
certaines parties sont plus sommairement
traitées pour laisser toute l'importance sur
quelques autres, tout cela a ici une saveur
et une signification particulières.
M. Zuloaga, que nous connaissons bien
aussi à nos expositions annuelles, et que sa
nationalité espagnole n'empêche pas d'être
assurément un des tempéraments de peintre
les plus complets de notre temps, l'entente
merveilleuse des abréviations éloquentes et
des mises en valeur. Ses Gitanes et ses
Andalouses, ses Lz'épuz'uL/x jpozzz' /u cozzz'Az?
7e fuzzz-euzz.v, sont présentés sans palliatifs,
sans acclimatation au goût du public, dans
tout leur éclat ou leur brutalité.
M. Prinet apporte dans ces doctrines de
peinture robuste une note spéciale d'inti-
mité. Lu Afzzyz^zze uAzzjzmzûA, Lu C/zuzzz^zœ
z'ozz^e, en même temps que de sensibles
visions de peintre, où les valeurs restent à
2oq
reproduction de ce tableau de la LuzzzzV/e
Lz'e/e-Grz/TAz, de même que des portraits de
Lzzcz'ezz AzAzozz et de C/uzzLe DaûzzA^. Dans
cette peinture abondante et sobre, tout
comme dans celle de M. Simon, l'artiste
reste aussi éloigné du trompe-l'œil que de
l'à-plat ; il veut donner l'impression de la
vie, des beaux modelés, mais autant que
des nôtres, aime aussi grouper plusieurs
personnages dans une de ces scènes vivan-
tes qui, gardant tout le caractère étudié de
portraits, le trait individuel, revêtent cepen-
dant un aspect de généralisation ; l'observa-
tion précise ajoute à la scène populaire une
intensité d'accent remarquable. Avec ce don
de vie et d'observation, M. Zuloaga possède
LE SIDANER Le Bozz%M<?Z
l'œuvre du peintre peut communiquer cette
impression, avec une matière qui garde son
mérite propre, sa densité et sa contexture,
indépendamment des corps divers dont elle
veut rendre l'effet. La touche de l'artiste,
les harmonies de couleurs, la façon dont
certaines parties sont plus sommairement
traitées pour laisser toute l'importance sur
quelques autres, tout cela a ici une saveur
et une signification particulières.
M. Zuloaga, que nous connaissons bien
aussi à nos expositions annuelles, et que sa
nationalité espagnole n'empêche pas d'être
assurément un des tempéraments de peintre
les plus complets de notre temps, l'entente
merveilleuse des abréviations éloquentes et
des mises en valeur. Ses Gitanes et ses
Andalouses, ses Lz'épuz'uL/x jpozzz' /u cozzz'Az?
7e fuzzz-euzz.v, sont présentés sans palliatifs,
sans acclimatation au goût du public, dans
tout leur éclat ou leur brutalité.
M. Prinet apporte dans ces doctrines de
peinture robuste une note spéciale d'inti-
mité. Lu Afzzyz^zze uAzzjzmzûA, Lu C/zuzzz^zœ
z'ozz^e, en même temps que de sensibles
visions de peintre, où les valeurs restent à
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