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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 5,1.1903

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Sedeyn, Émile: Les objets d'art au Salon - (Société Nationale), 1
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https://doi.org/10.11588/diglit.34207#0270

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LES OBJETS D'ART AU SALON (SOCIETE NATIONALE)



qu'il a foi en son idée et qu'il persévère.
Je l'approuve d'autant plus volontiers que
M. Lange est le seul exposant de mosaïque
au Salon, et que la mosaïque elle-même,
par sa nature et par ses ressources, con-
serve un rôle important dans les construc-
tions d'aujourd'hui. Le projet de ce jeune ar-
tiste frise décorative: coq, poules et poussins;
est heureux de composition et de couleur.
Autre terrain peu exploité encore : la
ferronnerie. M. Henri Marius-Michel expose
une paire de chenets, une pelle et des pin-
cettes en fer forgé, sans grande recherche
vraiment, mais qui plaisent par leur élé-
gance simple et leur fermeté. M^° A.
Besnard aussi expose des chenets; mais c'est
un projet.
J'ai dit l'importance et le nombre des
décorations murales, et avant d'y arriver, je
signale les beaux panneaux à la détrempe
de M. Auburtin, notamment sa drzzzxg izz/g,
d'une si jolie allure. M. Baeyens a une
sobre étoffe grise, semée de feuilles jaunes,
qu'il intitule Tzz?o;iziz<?, et des frises assez
originales ; M. Jean Bohl expose une frise
en soie qui aurait du charme, si
la composition, un peu maigre, était mieux
à la hauteur d'une technique irréprochable.

De Charles Sordes trois
panneaux brodés pour para-
vent; M. Jules Duvinage a
fait beaucoup mieux que ses
deux frises, les JezzzzM et les
Fïeï/Ax, trop caricaturales,
et que son plafond, peu
brillant de couleur. Je n'ai
pas à rappeler les T/oz*nAozzx
de Lévy-Dhurmer, carton de
tapisserie reproduit dans le
précédent numéro, et je ré-
serve pour le mois prochain
les envois de MM. de Feure,
Francis Jourdain, Gillet et
Godien, dont une partie sera
reproduite.
Il me faudrait encore
citer un grand nombre d'en-
vois de frises et de papiers
peints. Par eux s'affirme la
promesse d'un décor mural
plus agréable et plus logique
aussi que les laideurs habi-
tuelles du commerce. Mais
beaucoup d'artistes semblent
captivés par des sujets déjà
rabâchés à satiété : vols de
colombes et
d'oise a u x
de mer, ba-
teaux de pè-
che, cygnes,
dont la pué-
rilité a quel-
que chose
de pénible.

F. SCHE1DE0KER
de pozVc

M"' M. BILLE

Coi/.SJIZZ D'OtL (Dessin Je ]. Bitte)

D'autres,
comme M.
Lejeune,
présentent
des sujets trop compliqués,
à la fois pour l'œil qui s'en
lasserait vite, et pour l'exé-
cution, rendue difficile par
trop de détails. M. Fichet,
avec des intentions non moins
louables, nous montre des
meules rouges, des arbres en
pain de sucre et des paysages
qui nous rappellent, non sans
émotion, les bergeries en bois
enluminé de notre enfance.
On connaît les essais
 
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