L'ART DECORATIF
des motifs de frise, exécutés en g7*èx Ta
R/goï d'une tonalité bleue : ce sont des
Sirènes, dont le modèle est du au sculp-
teur Ruzzï-Aozzxxa/, très franchement traitées
et cernées d'une entaille profonde qui en
accuse la silhouette et en dégage le caractère
architectural ; c'est aussi un entrelacs formé
d'hippocampes, et des carreaux à thème de
feuilles d'eaux.
Les coupoles, dues aussi à Bigot, se
dégradent dans des tons délicats, d'un déli-
cieux effet sous le soleil.
Il faut remarquer, sur la rue de l'Eta-
blissement, de jolies portes en fer forgé de
Robert.
La distribution intérieure se comprend
tout de suite, avec les grands dégagements
qui donnent accès aux différentes parties.
On pénètre sous le Hall cen-
tral, de proportions magnifi-
ques, entouré de loggias élevées
sur de fortes colonnes, et am-
plement éclairé par d'immenses
verrières. A la voûte de la
coupole, dans un riche encadre-
ment de reliefs blancs, s'éclai-
rent encore des vitraux de la
Maison Luxfer, disposés en
couronne, comme de précieuses
mosaïques. Des deux côtés, un
bel escalier à rampe forgée par
M. Emile Robert conduit aux
loggias et aux galeries du pre-
mier étage. Les baies qui con-
duisent à ces galeries sont en-
cadrées de grandes peintures
murales, dues à M. A/p/ztmxe
OsTerf, et figurant Tax Aotmaax
et Ta Rum. La seconde est
encore inachevée. Conçues dans
un style noble et dans des co-
lorations reposées, ces compo-
sitions resteront une œuvre
marquante de la peinture dé-
corative contemporaine, qui a
trop peu d'occasions de s'em-
ployer. On reconnaît, à droite
du grand panneau des Aozmaax,
quelques portraits : ceux de
M. le Docteur Cornil; de M.
Dietz, commissaire du gouver-
nement près la Compagnie Fer-
mière; des architectes Le Cœur
et Woog, et le profil du peintre
lui-même, coupé par le cadre; tous en-
veloppés de draperies antiques.
A droite du Hall s'étendent les services
réservés aux dames ; à gauche, ceux réservés
aux hommes. On pénètre d'abord, au rez-
de-chaussée ou au premier, dans les galeries
sur lesquelles s'ouvrent les cabines de bains.
Il faut voir ces cabines, entièrement enduites
au ripolin, ne présentant aucun angle capa-
ble d'accrocher les poussières ; leur aspect
propre et gai, avec la légère décoration
peinte en frise, la balustrade qui sépare le
vestiaire de la cabine de bain proprement
dite, les meubles laqués, les revêtements de
faïence.
Il faut noter aussi les salons de repos,
dont les sièges sont tendus d'une étoffe de
crin.
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des motifs de frise, exécutés en g7*èx Ta
R/goï d'une tonalité bleue : ce sont des
Sirènes, dont le modèle est du au sculp-
teur Ruzzï-Aozzxxa/, très franchement traitées
et cernées d'une entaille profonde qui en
accuse la silhouette et en dégage le caractère
architectural ; c'est aussi un entrelacs formé
d'hippocampes, et des carreaux à thème de
feuilles d'eaux.
Les coupoles, dues aussi à Bigot, se
dégradent dans des tons délicats, d'un déli-
cieux effet sous le soleil.
Il faut remarquer, sur la rue de l'Eta-
blissement, de jolies portes en fer forgé de
Robert.
La distribution intérieure se comprend
tout de suite, avec les grands dégagements
qui donnent accès aux différentes parties.
On pénètre sous le Hall cen-
tral, de proportions magnifi-
ques, entouré de loggias élevées
sur de fortes colonnes, et am-
plement éclairé par d'immenses
verrières. A la voûte de la
coupole, dans un riche encadre-
ment de reliefs blancs, s'éclai-
rent encore des vitraux de la
Maison Luxfer, disposés en
couronne, comme de précieuses
mosaïques. Des deux côtés, un
bel escalier à rampe forgée par
M. Emile Robert conduit aux
loggias et aux galeries du pre-
mier étage. Les baies qui con-
duisent à ces galeries sont en-
cadrées de grandes peintures
murales, dues à M. A/p/ztmxe
OsTerf, et figurant Tax Aotmaax
et Ta Rum. La seconde est
encore inachevée. Conçues dans
un style noble et dans des co-
lorations reposées, ces compo-
sitions resteront une œuvre
marquante de la peinture dé-
corative contemporaine, qui a
trop peu d'occasions de s'em-
ployer. On reconnaît, à droite
du grand panneau des Aozmaax,
quelques portraits : ceux de
M. le Docteur Cornil; de M.
Dietz, commissaire du gouver-
nement près la Compagnie Fer-
mière; des architectes Le Cœur
et Woog, et le profil du peintre
lui-même, coupé par le cadre; tous en-
veloppés de draperies antiques.
A droite du Hall s'étendent les services
réservés aux dames ; à gauche, ceux réservés
aux hommes. On pénètre d'abord, au rez-
de-chaussée ou au premier, dans les galeries
sur lesquelles s'ouvrent les cabines de bains.
Il faut voir ces cabines, entièrement enduites
au ripolin, ne présentant aucun angle capa-
ble d'accrocher les poussières ; leur aspect
propre et gai, avec la légère décoration
peinte en frise, la balustrade qui sépare le
vestiaire de la cabine de bain proprement
dite, les meubles laqués, les revêtements de
faïence.
Il faut noter aussi les salons de repos,
dont les sièges sont tendus d'une étoffe de
crin.
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