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Thomas, Albert: La sculpture aux Salons, 2
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.34208#0051
LA SCULPTURE AUX SALONS
présenter de «grandes machines)) comme le
d'Ernest Dubois, le
Afozz^-ale-zVuz'^uzz de Soûles, Dzzar ezz/mz/ty zfzz
Cuzz^u/ de Champeil, le groupe militaire de
Desca, les 7ToA he Ae//bzy de Bar-
tholdi, et cette
7Tzz/ozzyuzzze de
M. Ducuing, qui,
sur un piédestal
encombré d'at-
tributs, lyres, pa-
lettes, livres, irag-
ments d'architec-
tures, casques,
étendards, dresse
sa silhouette de
vulga.ire com-
mère et, laissant
le bas tricoté à
demi, chante à
tue-téte, le geste
éployé: « O
moun pays ! o
Toulouso ! » ....
O Toulouso! o
Toulouse! com-
me B Lut te
plaindre d'ouvrir
l'asile de tes
promenades à
d'aussi frénéti-
ques images ! Et
comme il faut
vous plaindre
aussi , calmes
citésdeprovince,
sous-préfectures
somnolentes !
Le recueillement
ombreux, la
paix.verte de vos
parcs , de vos
mails, de vos
boulevards,
quelles grandi-
loquentes ligu-
res vont à ja-
mais les troubler !
La diversité des E. DERRË
sujets aussi bien
que leur insignifiance m'empêche de consti-
tuer des groupes sympathiques, comme
je l'ai fait pour les sculptures de la So-
ciété Nationale. Je noterai au hasard quel-
ques unités, apparues originales au mi-
lieu des innombrables devoirs d'élèves, des
éternels poncifs. Une des plus hardies porte
la signature de M. Rogalio Yrurtia. Per-
sonne, je crois, ne l'a signalée jusqu'à ce
C/!C77!ÙLe
jour, sauf notre collaborateur Camille Mau-
clair. Elle s'intitule : Ley Téc/zez-e^gy. Sur
un socle carré, six femmes, jeunes, mais
flétries, à peu près nues malgré les loques
présenter de «grandes machines)) comme le
d'Ernest Dubois, le
Afozz^-ale-zVuz'^uzz de Soûles, Dzzar ezz/mz/ty zfzz
Cuzz^u/ de Champeil, le groupe militaire de
Desca, les 7ToA he Ae//bzy de Bar-
tholdi, et cette
7Tzz/ozzyuzzze de
M. Ducuing, qui,
sur un piédestal
encombré d'at-
tributs, lyres, pa-
lettes, livres, irag-
ments d'architec-
tures, casques,
étendards, dresse
sa silhouette de
vulga.ire com-
mère et, laissant
le bas tricoté à
demi, chante à
tue-téte, le geste
éployé: « O
moun pays ! o
Toulouso ! » ....
O Toulouso! o
Toulouse! com-
me B Lut te
plaindre d'ouvrir
l'asile de tes
promenades à
d'aussi frénéti-
ques images ! Et
comme il faut
vous plaindre
aussi , calmes
citésdeprovince,
sous-préfectures
somnolentes !
Le recueillement
ombreux, la
paix.verte de vos
parcs , de vos
mails, de vos
boulevards,
quelles grandi-
loquentes ligu-
res vont à ja-
mais les troubler !
La diversité des E. DERRË
sujets aussi bien
que leur insignifiance m'empêche de consti-
tuer des groupes sympathiques, comme
je l'ai fait pour les sculptures de la So-
ciété Nationale. Je noterai au hasard quel-
ques unités, apparues originales au mi-
lieu des innombrables devoirs d'élèves, des
éternels poncifs. Une des plus hardies porte
la signature de M. Rogalio Yrurtia. Per-
sonne, je crois, ne l'a signalée jusqu'à ce
C/!C77!ÙLe
jour, sauf notre collaborateur Camille Mau-
clair. Elle s'intitule : Ley Téc/zez-e^gy. Sur
un socle carré, six femmes, jeunes, mais
flétries, à peu près nues malgré les loques