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Félice, Roger de: L' art appliqué au Salon d'Automne
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.34208#0266
L'ART DÉCORATIF
Un autre architecte, M. Tronchet, nous
montre un fragment d'ameublement pour
chambre à coucher, en bois verni très clair,
destiné à une villa de la Côte d'Azur. Une
bon potier Bigot, et des fantaisies lumi-
neuses de M. Laporte-Blairzy que nous
connaissions déjà : l'Enfant au ballon, la
Marchande de ballons, la Porteuse de seaux.
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gr
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HAGUEL à! 772<272g*er
armoire, une étagère et un divan d'encoi-
gnure sont d'une rigidité de lignes vraiment
excessive ; et cela fait un peu trop songer
aux meubles, dits « anglais)), que l'on
trouve à présent chez les moindres ébénistes
du faubourg. Nous sommes ici tout juste
aux antipodes du style Guimard.
Épars sur les meubles de M. Tronchet,
nous retrouvons avec plaisir des grès du
Il conviendrait, à ce propos, de mettre en
garde les imitateurs contre le ridicule inévi-
table où ils vont tomber en continuant dans
cette voie. Nous avons eu les ballons et les
reliquaires de M. Laporte-Blairzy, le pavé
de l'ours et le cerf de saint Hubert de
M. Gardet, et c'était très bien ; mais c'est
assez. Il est difficile de goûter beaucoup la
lampe de bureau de M. Micaëi Lévy. C'est
a36
Un autre architecte, M. Tronchet, nous
montre un fragment d'ameublement pour
chambre à coucher, en bois verni très clair,
destiné à une villa de la Côte d'Azur. Une
bon potier Bigot, et des fantaisies lumi-
neuses de M. Laporte-Blairzy que nous
connaissions déjà : l'Enfant au ballon, la
Marchande de ballons, la Porteuse de seaux.
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HAGUEL à! 772<272g*er
armoire, une étagère et un divan d'encoi-
gnure sont d'une rigidité de lignes vraiment
excessive ; et cela fait un peu trop songer
aux meubles, dits « anglais)), que l'on
trouve à présent chez les moindres ébénistes
du faubourg. Nous sommes ici tout juste
aux antipodes du style Guimard.
Épars sur les meubles de M. Tronchet,
nous retrouvons avec plaisir des grès du
Il conviendrait, à ce propos, de mettre en
garde les imitateurs contre le ridicule inévi-
table où ils vont tomber en continuant dans
cette voie. Nous avons eu les ballons et les
reliquaires de M. Laporte-Blairzy, le pavé
de l'ours et le cerf de saint Hubert de
M. Gardet, et c'était très bien ; mais c'est
assez. Il est difficile de goûter beaucoup la
lampe de bureau de M. Micaëi Lévy. C'est
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