«LES ARTS REUNIS»
R. YRURUA AAzde
curseurs n'a jamais été dirigée autrement,
niais la fantaisie en a entraîné beaucoup
d'autres. Or, la fantaisie a fait trop de mal
à l'art moderne pour que ceux qui comptent
sur l'avenir de celui-ci ne sentent pas la
nécessité de rompre avec elle : de là, un
retour au raisonnement et à la méditation
qui, loin de marquer une période stérile
dans l'évolution génératrice du style moderne,
en sera au contraire, espérons-le, la période
de conception définitive en attendant la pé-
riode d'action et de réalisation qui doit venir
et qui viendra ensuite. Quelques-uns des
premiers membres des <( Arts Réunis )> se
sont donc abstenus cette année : concluons-
en qu'ils sont retournés à leurs études,
et que les prochaines expositions nous ap-
porteront les fruits de leurs nouvelles re-
cherches.
M. Maurice
Dufrène garde
depuis plusieurs
années une des
premières places
dans l'art ap-
pliqué, et SM
œuvres n'ont pas
cessé de plaire,
n'ont rien perdu
de l'originalité
neuve qui, en
elles, avait sé-
duit tout d'abord.
C'est que M. Du-
frène n'a jamais
sacrifié à la fan-
taisie, — et qu'il
n'est sorti de ses
mains aucun bi-
belot sans usage
précis, aucun or-
nement vain, au-
cun décor inutile.
Bien moins im-
portante que celle
de l'an dernier,
sa participation
au <( Salon des
Arts Réunis H
n'en demeure pas
moins intéres-
sante, et en tout
cas digne d'un
passe bien et utile-
ment rempli; un
service à vin
d'Espagne, des ca-
rafons, un gobe-
let, une jolie sa-
lière, un anneau
et une pomme
d'ombrelle : au-
tant d'objets char-
mants et logi-
ques, d'une grâce
sérieuse et diffi-
cilement criti-
quable, qui suf-
fisent à prouver
que leur auteur,
ayant ptis du y. couRTEix AhfcaM A? vûrage
premier coup le
chemin qui con-
i'9
R. YRURUA AAzde
curseurs n'a jamais été dirigée autrement,
niais la fantaisie en a entraîné beaucoup
d'autres. Or, la fantaisie a fait trop de mal
à l'art moderne pour que ceux qui comptent
sur l'avenir de celui-ci ne sentent pas la
nécessité de rompre avec elle : de là, un
retour au raisonnement et à la méditation
qui, loin de marquer une période stérile
dans l'évolution génératrice du style moderne,
en sera au contraire, espérons-le, la période
de conception définitive en attendant la pé-
riode d'action et de réalisation qui doit venir
et qui viendra ensuite. Quelques-uns des
premiers membres des <( Arts Réunis )> se
sont donc abstenus cette année : concluons-
en qu'ils sont retournés à leurs études,
et que les prochaines expositions nous ap-
porteront les fruits de leurs nouvelles re-
cherches.
M. Maurice
Dufrène garde
depuis plusieurs
années une des
premières places
dans l'art ap-
pliqué, et SM
œuvres n'ont pas
cessé de plaire,
n'ont rien perdu
de l'originalité
neuve qui, en
elles, avait sé-
duit tout d'abord.
C'est que M. Du-
frène n'a jamais
sacrifié à la fan-
taisie, — et qu'il
n'est sorti de ses
mains aucun bi-
belot sans usage
précis, aucun or-
nement vain, au-
cun décor inutile.
Bien moins im-
portante que celle
de l'an dernier,
sa participation
au <( Salon des
Arts Réunis H
n'en demeure pas
moins intéres-
sante, et en tout
cas digne d'un
passe bien et utile-
ment rempli; un
service à vin
d'Espagne, des ca-
rafons, un gobe-
let, une jolie sa-
lière, un anneau
et une pomme
d'ombrelle : au-
tant d'objets char-
mants et logi-
ques, d'une grâce
sérieuse et diffi-
cilement criti-
quable, qui suf-
fisent à prouver
que leur auteur,
ayant ptis du y. couRTEix AhfcaM A? vûrage
premier coup le
chemin qui con-
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