La place me manque pour parler
en detail de certains exposants de ta-
lent : MM. Truchet, Chigot, Wéry,
Adler, Ten Cate, Ulmann, Francis
Jourdain, Dethomas, Lavery (moins
heureux que d'habitude), Piet, Du
Gardier, Legrand, Lepère, Torent (qui
vaut beaucoup plus que son envoi), et
en somme nous les connaissions par
le Salon de la Société Nationale. Le
portrait de M. Arthur Fontaine et de
sa hile est un des plus beaux Carrière,
et ses études sont admirables. Je re-
grette quelesFYmzcé.s', émouvants, soient
si mal présentés sur la tenture qu'ils
s'en détachent à peine. M"^ Marie
Bermond promet, et M"^ Séailles a du
vrai talent simple et sérieux. Et du
moment qu'on n'en fait plus un grand
peintre, je ne demande qu'à dire que
M. Guillaumin est un bon paysagiste
impressionniste.
josÊCARDONA <(,607770^7*, AAïdmne))
B. HŒTGER die ^777 777 6 (Blot, éditeur)
A la sculpture, peu d'œuvres intéressantes.
Jean Boucher, solide et net; le petit René Carrière,
qui va très bien; une très belle chose de M"'' Claudel ;
une remarquable de M"" Girardet; de crânes en-
vois de Camille Lefèvre, qui est plein de talent;
des têtes expressives de Maillol ; le Afn/Zurmé et
l'LLezzzze^zzm de Reymond de Broutelles; un Roger-
Bloche, Lu GLorre <LA77?oz77' de Derré ; de nerveuses
statuettes de Cardona, éditées en bronze par Gold-
scheider ; un groupe trop pareil à Rodin, mais
bien, de M. Contesse; et voilà tout, avec les
((Impressions)) bronzes et cires de M. Rosso, qui
continue à réussir d'ingénieux escamotages de
Rodin-Carrière, avec une habileté bien italienne
et un aplomb qui serait utile à certaines de ses
figures. Cette sculpture du Salon d'Automne
ne nous apprend rien de bien nouveau. Il faut
mettre à part l'exposition du prince Troubetzkoï;
elle est à voir, elle est curieuse, vivante, bien
pittoresque, et même sculpturale, par la précision
nerveuse du modelé. C'est mieux que de l'anecdote
et du croquis d'amateur bien doué, c'est d'un
artiste qui sent et qui sait.
Je vois bien qu'on va me demander pour-
quoi je n'ai rien dit de M. Edouard Vuillard.
229
en detail de certains exposants de ta-
lent : MM. Truchet, Chigot, Wéry,
Adler, Ten Cate, Ulmann, Francis
Jourdain, Dethomas, Lavery (moins
heureux que d'habitude), Piet, Du
Gardier, Legrand, Lepère, Torent (qui
vaut beaucoup plus que son envoi), et
en somme nous les connaissions par
le Salon de la Société Nationale. Le
portrait de M. Arthur Fontaine et de
sa hile est un des plus beaux Carrière,
et ses études sont admirables. Je re-
grette quelesFYmzcé.s', émouvants, soient
si mal présentés sur la tenture qu'ils
s'en détachent à peine. M"^ Marie
Bermond promet, et M"^ Séailles a du
vrai talent simple et sérieux. Et du
moment qu'on n'en fait plus un grand
peintre, je ne demande qu'à dire que
M. Guillaumin est un bon paysagiste
impressionniste.
josÊCARDONA <(,607770^7*, AAïdmne))
B. HŒTGER die ^777 777 6 (Blot, éditeur)
A la sculpture, peu d'œuvres intéressantes.
Jean Boucher, solide et net; le petit René Carrière,
qui va très bien; une très belle chose de M"'' Claudel ;
une remarquable de M"" Girardet; de crânes en-
vois de Camille Lefèvre, qui est plein de talent;
des têtes expressives de Maillol ; le Afn/Zurmé et
l'LLezzzze^zzm de Reymond de Broutelles; un Roger-
Bloche, Lu GLorre <LA77?oz77' de Derré ; de nerveuses
statuettes de Cardona, éditées en bronze par Gold-
scheider ; un groupe trop pareil à Rodin, mais
bien, de M. Contesse; et voilà tout, avec les
((Impressions)) bronzes et cires de M. Rosso, qui
continue à réussir d'ingénieux escamotages de
Rodin-Carrière, avec une habileté bien italienne
et un aplomb qui serait utile à certaines de ses
figures. Cette sculpture du Salon d'Automne
ne nous apprend rien de bien nouveau. Il faut
mettre à part l'exposition du prince Troubetzkoï;
elle est à voir, elle est curieuse, vivante, bien
pittoresque, et même sculpturale, par la précision
nerveuse du modelé. C'est mieux que de l'anecdote
et du croquis d'amateur bien doué, c'est d'un
artiste qui sent et qui sait.
Je vois bien qu'on va me demander pour-
quoi je n'ai rien dit de M. Edouard Vuillard.
229