LE MOBILIER AUX SALONS
Rorte earZér/eare pour A' rapport
frises de F. Aubert, fait un cadre charmant
à ces meubies jolis et modestes.
Un autre ensemble, de M. Lambert,
ne figure ici que sous forme de dessin;
c'est également une chambre à coucher à
bon marché, d'aspect très séduisant. Dans
du lit, d'une commode,
d'une table de nuit, d'une
penderie, d'un petit bu-
reau et de deux chaises.
L'ensemble est bon, agré-
able de couleur, sans
toutefois beaucoup de
recherche dans les formes,
La commode aurait pu,
elle aussi, être un peu
moins fragile, un peu
moins pauvre. Du moins
y a-t-il là une démon-
stration très séduisante
de ce que peuvent donner,
lorsqu'on les met au ser-
vice d'une idée populaire,
les principes que nous
défendons.
Avec des ressources
à peine plus élevées,
M. Tony Selmersheim a
réalisé une chambre à
coucher en bois rose,
d'un effet déjà plus lu-
xueux. Ici, en plus du
lit et de sa table de nuit,
nous voyons une armoire
à glace munie sur les
côtés de quelques ta-
blettes pour les livres (ce
qui nuit certainement à
la silhouette du meuble),
puis un chiffonnier et une
chaise. On pourra désap-
prouver les incrustations
d'argent, qui intervien-
nent ici comme unique
élément décoratif, et dont
l'effet n'est pas très heu-
reux; mais comment nier
la supériorité artistique
de cette chambre d'ou-
vriers de demain sur bien
des mobiliers bourgeois
d'aujourd'hui? — Dans
une inspiration analogue,
M. Tony Selmersheim a
aussi réalisé une <r nzatzg^r popzz/uz're,
qui nous satisfait entièrement; elle se com-
pose d'un buffet, d'une table et de chaises
cannées, le tout en chêne incrusté de cuivre.
La décoration économique avec lambris en
natte de Chine, papiers de Rahlmann et
RAYMOND BIGOT
3t
Rorte earZér/eare pour A' rapport
frises de F. Aubert, fait un cadre charmant
à ces meubies jolis et modestes.
Un autre ensemble, de M. Lambert,
ne figure ici que sous forme de dessin;
c'est également une chambre à coucher à
bon marché, d'aspect très séduisant. Dans
du lit, d'une commode,
d'une table de nuit, d'une
penderie, d'un petit bu-
reau et de deux chaises.
L'ensemble est bon, agré-
able de couleur, sans
toutefois beaucoup de
recherche dans les formes,
La commode aurait pu,
elle aussi, être un peu
moins fragile, un peu
moins pauvre. Du moins
y a-t-il là une démon-
stration très séduisante
de ce que peuvent donner,
lorsqu'on les met au ser-
vice d'une idée populaire,
les principes que nous
défendons.
Avec des ressources
à peine plus élevées,
M. Tony Selmersheim a
réalisé une chambre à
coucher en bois rose,
d'un effet déjà plus lu-
xueux. Ici, en plus du
lit et de sa table de nuit,
nous voyons une armoire
à glace munie sur les
côtés de quelques ta-
blettes pour les livres (ce
qui nuit certainement à
la silhouette du meuble),
puis un chiffonnier et une
chaise. On pourra désap-
prouver les incrustations
d'argent, qui intervien-
nent ici comme unique
élément décoratif, et dont
l'effet n'est pas très heu-
reux; mais comment nier
la supériorité artistique
de cette chambre d'ou-
vriers de demain sur bien
des mobiliers bourgeois
d'aujourd'hui? — Dans
une inspiration analogue,
M. Tony Selmersheim a
aussi réalisé une <r nzatzg^r popzz/uz're,
qui nous satisfait entièrement; elle se com-
pose d'un buffet, d'une table et de chaises
cannées, le tout en chêne incrusté de cuivre.
La décoration économique avec lambris en
natte de Chine, papiers de Rahlmann et
RAYMOND BIGOT
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