de l'Église du Sacré-Cœur ait reçu quelques-
uns de ces vitraux industriels. Une direction
artistique nouvelle aura eu pour premier
résultat la préparation, pour la décoration
translucide de l'église, d'un projet raisonné,
dont une partie est déjà exécutée.
Il s'agissait, aussi bien pour l'harmonie
de la décoration générale que pour le choix
des sujets, d'adopter une disposition qui se
prêtât à un effet d'ensemble, au moins pour
les vitraux des deux transepts et pour les
roses.
Les roses étant au nombre de huit, les
sujets choisis ont été les huit Béatitudes,
tirées du discours sur la montagne (hg. 12).
Celle qui est déjà placée est traitée dans
des colorations claires, en vue de faire venir
la lumière d'en haut et de réserver les colora-
tions plus soutenues aux verrières basses.
Les vitraux des transepts ont été com-
posés pour grouper les dix fenêtres de chaque
pignon dans une composition d'ensemble
(hg. i3).
Les trois fenêtres hautes situées à hau-
teur des roses participent, comme elles, d'un
ton d'or très lumineux, formant comme une
auréole autour des sujets aériens entourés
par des chœurs d'anges (hg. 14), d'un côté,
la Naissance du Christ dans la crèche, de
l'autre le Couronnement de la Vierge.
Les sujets des fenêtres hautes se colo-
rent en s'abaissant, comme si la décoration
descendait du ciel sur la terre, et les tons
soutenus du ciel forment dans les sept ver-
rières basses, au-dessus des tribunes, des
sujets terrestres rappelant la dédicace de
chaque chapelle. A l'est, dans la chapelle
du Commerce, don des villes de Lyon et
de Tourcoing, les tisserands, foulons et au-
tres ouvriers travaillent à côté de leurs saints
patrons, tandis que sur le ciel, au ton rouge
de soleil couchant, se détachent les églises et
les usines des sept paroisses de Tourcoing.
De l'autre côté, dans la chapelle de
l'Agriculture, les sept fenêtres basses sont
occupées par les saints qui président aux
travaux des champs (hg. i5), et c'est sur un
ciel bleu intense, prolongeant le ciel des
verrières hautes, sur lequel s'enlèvent les
ailes d'or des anges, que se détachent les
sujets.
Les draperies blanches éclairent ces
verrières et distinguent les saints des arti-
sans et des agriculteurs.
Carton de H. MARCEL MAGNE
I O !
uns de ces vitraux industriels. Une direction
artistique nouvelle aura eu pour premier
résultat la préparation, pour la décoration
translucide de l'église, d'un projet raisonné,
dont une partie est déjà exécutée.
Il s'agissait, aussi bien pour l'harmonie
de la décoration générale que pour le choix
des sujets, d'adopter une disposition qui se
prêtât à un effet d'ensemble, au moins pour
les vitraux des deux transepts et pour les
roses.
Les roses étant au nombre de huit, les
sujets choisis ont été les huit Béatitudes,
tirées du discours sur la montagne (hg. 12).
Celle qui est déjà placée est traitée dans
des colorations claires, en vue de faire venir
la lumière d'en haut et de réserver les colora-
tions plus soutenues aux verrières basses.
Les vitraux des transepts ont été com-
posés pour grouper les dix fenêtres de chaque
pignon dans une composition d'ensemble
(hg. i3).
Les trois fenêtres hautes situées à hau-
teur des roses participent, comme elles, d'un
ton d'or très lumineux, formant comme une
auréole autour des sujets aériens entourés
par des chœurs d'anges (hg. 14), d'un côté,
la Naissance du Christ dans la crèche, de
l'autre le Couronnement de la Vierge.
Les sujets des fenêtres hautes se colo-
rent en s'abaissant, comme si la décoration
descendait du ciel sur la terre, et les tons
soutenus du ciel forment dans les sept ver-
rières basses, au-dessus des tribunes, des
sujets terrestres rappelant la dédicace de
chaque chapelle. A l'est, dans la chapelle
du Commerce, don des villes de Lyon et
de Tourcoing, les tisserands, foulons et au-
tres ouvriers travaillent à côté de leurs saints
patrons, tandis que sur le ciel, au ton rouge
de soleil couchant, se détachent les églises et
les usines des sept paroisses de Tourcoing.
De l'autre côté, dans la chapelle de
l'Agriculture, les sept fenêtres basses sont
occupées par les saints qui président aux
travaux des champs (hg. i5), et c'est sur un
ciel bleu intense, prolongeant le ciel des
verrières hautes, sur lequel s'enlèvent les
ailes d'or des anges, que se détachent les
sujets.
Les draperies blanches éclairent ces
verrières et distinguent les saints des arti-
sans et des agriculteurs.
Carton de H. MARCEL MAGNE
I O !